Philippe Payen

Philippe Payen

Rédacteur – Concepteur – Formateur – Ecrivain, etc…
  • Actu
  • Jobs & humeurs du boss
  • Books et écritures du boss
    • Marine
    • Presse Yachting
    • Formation professionnelle
    • Romans
    • Essais
  • Autres books, lectures et coups de coeur
  • Dédicaces
  • Contact
  • Le Blog de Saba
    • Se connecter

Grâce au virus,

janvier 15, 2022 dans Actu

Grâce au virus, j’ai connu la façon de vivre en province,
Grâce au virus, j’ai connu les joies étranges de la résurrection,
Grâce au virus, j’ai mis en pratique le slalom et les jongleries pour contourner les incompréhensibles interdictions,
Grâce au virus, j’ai rencontré des gens qui évoluaient dans leur façon de vivre,
Grâce au virus, j’ai renforcé ma conviction que l’argent stimule l’idiotie chez les imbéciles,
Grâce au virus, j’ai reconnu les dérives domestiques des guerres passées,
Grâce au virus, j’ai constaté l’évolution des techniques de commercialisation où tu menaces le prospect ,
Grâce au virus, j’entretiens la pulsion dilettante de cultiver l’élégance de contredire les malotrus hauts perchés,
Grâce à l’omniprésence temporelle du virus, je sais qu’il sera oublié dans un an ou deux, …

Pas de commentaires »

Êtes-vous vahiné?

janvier 11, 2022 dans Actu

En Polynésie, ce doit être comme en Frankreich !
Il y a les vahinés, les non vahinés et sans doute les anti vahinés.
Non, ce n’est pas gonflé!

Pas de commentaires »

En rade de Villefranche

janvier 6, 2022 dans Voeux, souhaits et petits mots gentils

Quittant Calvi
En début de nuit,
Nous louvoyâmes
En nous vouvoyant
Cravate club, blazer,
– Mais je vous en prie !
Sur mon âme,
Je connais votre père,
Et moi votre mère —
Dans les tout petits airs absents
Deux jours durant
Et deux nuits aussi,
A évoquer
Navires et capitaines
Sillages depuis l’Antiquité.
Nous abordâmes
A midi,
En plein cagnard,
En rade de Villefranche
Sur mer.
Est alors apparue
Adrienne,
Les jambes nues
Montant jusqu’aux fesses,
Juste un petit short
Très short
Les moulant (ses fesses)
Un boléro léger
Ras les hanches.
Elle me tend la main
Et dit « Viens, mon garçon,
Allons acheter des melons ! »
Vertical soleil
Adrienne merveille,
Nous gravîmes les ruelles
Sombres et fraiches,
Moi et elle,
Gorges sèches.
Contre un mur
Obscur
Son mont de Vénus
Implosa,
Tintinnabula l’Angélus,
Elle gémit et s’affaissa.
Et puis voilà!

Pas de commentaires »

En fait, c’est le Kou-é-Nong

janvier 5, 2022 dans Actu

Ça y est, le Couesnon
Est franchi,
Quittons la Normandie
Pour le pays breton.
Chauffe ta bilig
Belle Soizic.
Mange ta quichenotte
Marie Charlotte,
Un jour je repasserai
Le Couesnon
D’une ôt’ façon
Depuis le pays breton.

Pas de commentaires »

Il est des temps où…

janvier 5, 2022 dans Actu

Et ben voilà, au delà de l’improbable destin surmonté et vaincu, je tenais à vous présenter mes vœux les meilleurs.
la communion des esprits et des savoirs est si intense qu’elle voue aux gémonies les balbutiements et les borborygmes officiels.
I just love U.

Pas de commentaires »

Pardon à Maman et Papa, je déconne.

janvier 3, 2022 dans Actu

Mes parents âgés, tellement heureux de ma naissance – Maman, à son âge avancé, était primipare- m’ont prénommé Noël tellement ils étaient joyeux.
Moi, très tôt, j’ai eu les boules en écoutant Maxime chanter » toi le frère que je n’ai jamais eu ». Pas de soeur non plus du reste
Assez solitaire, je tapais les cailloux des chemins de traverse à grands coups de galoche. Je faisais la tête de tristesse.
Dès la maternelle, on me nomma « triste Noël »
Jusqu’au jour où j’ai rencontré Marie Noëlle.
Et que j’ai trouvé le bonheur en faisant la vaisselle.
Mais vous me connaissez bien, que pour un sourire je suis prêt à tout et pour un éclat de rire, pire.
Joyeux Noël à vous toutes et tous et les autres

Pas de commentaires »

N’empêche que c’est l’hiver pour un moment.

janvier 3, 2022 dans Actu

Certes les jours allongent depuis hier. N’empêche que c’est l’hiver pour un moment. Même si le ciel d’ici est bleu limpide et qu’il y a peu de vent.
Je piétinai dans la queue frigorifiée qui s’allongeait devant la tente de tests. Bonnets, lunettes de soleil, gants, masques. L’ambiance était à l’humour, les discussions et les commentaires agréables. Chacun encourageant les autres à ne pas pleurer lorsque l’écouvillon s’enfonce dans tes narines.
– Avant c’était une seule prise, maintenant c’est deux.
En fait, ce qui m’a le plus surpris sur cette place, c’est le nombre de personnes vivantes qui circulait partout. Pour aller faire les courses, aller bosser, se promener.
Depuis 1 an que je vivais sur une île quasi déserte, je pensais vraiment que tout le monde avait été touché ou tué par le virus.

Pas de commentaires »

La malédiction a porté ses fruits.

janvier 1, 2022 dans Actu

Il fut un temps, quelque peu reculé, où mon ainé et ma pomme, avions coutume – notamment lorsque nous circulions en auto – de nous moquer des conducteurs agacés, nerveux voire dangereux qui doublaient en klaxonnant et vociférant, de lever nos mains, l’index et l’auriculaire tendus en disant : « Je te maudis ! »
Jusqu’au jour où…
La journée avait bien commencé. Partis de Monterrey, nous roulions sur une route étroite en lacets de la Sierra Madre Orientale, dans le sud du Nuevo Leon, en direction de San Luis Potosi. Paysages arides et montagneux, des aigles planant sur le ciel azuréen, notre Jeep gravissait les pentes escarpées et descendait en bordure de ravins au frein moteur dans le grondement profond du 8 cylindres.
Sans que l’ayons vu arriver, un énorme véhicule, mi camion, mi auto, nous sortit de la torpeur à coups de klaxon multi tons et d’appels de phares. Collé juste derrière notre arrière ! Avant-bras sorti par la portière droite, un type agitait une sorte de fusil gros calibre !
Compte tenu de l’étroitesse de la « route », je ne pouvais rien faire pour céder le passage ! Jusqu’au moment où un espace élargi se libéra côté paroi. Clignotant, freinage, arrêt. L’autre passe en trombe. Ses occupants lèvent le poing et nous engueulent au passage.
– Allez-y les gars, si vous êtes pressés !
Evidemment, nous levons nos mains, index et auriculaire tendus en lançant : « On vous maudit ! »
Quelques virages plus loin, nous apercevons une lourde fumée noire en contrebas du canyon !
Les furieux étaient sortis de la route pour plonger deux cents mètres plus bas !
Nous nous arrêtons – comme tout bon conducteur témoin d’un accident- lorsqu’après nous avoir survolé, un hélicoptère de la police se pose sur une corniche.
Nous leur avons raconté les faits. Ils nous ont dit que c’étaient des narcos dangereux – la fumée noire dégageait une drôle d’odeur – et nous n’avons pas dit que nous avions peut-être participé à leur chute. Et fin.
La malédiction a porté ses fruits. Et nous n’avons pas réitéré notre geste. Légère superstition rétroactive, sans doute.

Pas de commentaires »

Fais tes bagages,

décembre 21, 2021 dans Actu

L’imposant barrage
Qui surplombe
Et alimente
La vallée
Depuis des années
Se fissure.
Achète des chaussures
Qui courent vite
Qu’importe le prix
Lorsque ça s’effrite
De jour, de nuit,
Fais tes bagages,
Échappe à la tombe
Liquide,
Grimpe la pente
Aride,
Gagne les sommets
Éternels
Pour y trouver
La paix,
Quiétude angoissée
Du survivant
Qui s’est cru perdu
De longs instants.
En bas, les tribus
Fanatiques,
Pataugeant aquatiques,
Ont la rage
Et pillent et tuent
A pioches et pelles.
Rémission
Mon garçon !

Pas de commentaires »

Lorsque j’étais moins inhibé

décembre 20, 2021 dans Actu

Lorsque j’étais moins inhibé et que, chaque dimanche, lorsque j’allais la chercher pour qu’elle vienne déjeuner à la maison, j’empruntai de l’argent à ma grand mère pour acheter ma boîte de cigares hebdomadaire. J’entrai seul dans le bureau de tabac du côté des Ternes, avec les billets dans la poche.
Ensuite, elle m’accompagnait chez le meilleur pâtissier de Rueil Malmaison où nous dévalisions les rayonnages de petits fours et de gâteaux qu’elle était ravie de régler.
Nous déjeunions à la maison avec les enfants, des amis nous rejoignaient. C’est ainsi qu’à un âge avancé, elle était allée faire un tour en Harley et sur une tripotée de machines. Nos amis, certains étonnants détonants, ne l’intriguaient pas. Elle profitait de leurs originalités pour rattraper ce que la vie et la guerre lui avaient volés. Un jour, elle a pénétré à quatre pattes et en tailleur dans la nouvelle tente maison de notre fille, son arrière petite fille.
Images d’un autre temps.
L’essentiel est de l’avoir connu..

Pas de commentaires »

Page 4 sur 55
« Précédent 1 2 3 4 5 6 7 … 55 Suivant »

Rechercher ?

Le blog de Saba

rejoindre le site ici

  • Top