Comme me le confiait Marianne Sissoko, petite fille de Bazoumana Sissoko, l’éternel chanteur et griot malien, elle-même griot et chanteuse sur fond de balafon et de kora :

-« On raconte une histoire d’abord pour intéresser l’auditeur ou le lecteur, pour qu’il se dise, mais je connais les mots, ils plaisent à mon oreille mais que me disent-ils?.
Ensuite l’histoire est faite pour traduire aisément tout le fatras de petites historiettes tracas de sa maison construite au coeur de l’humanité et leur donner un sens. Comme le chemin d’ornières qui te mène au puits puis à l’épicerie, puis chez tes amis, puis dans ton lit.
Chemin changeant, toujours différent à tes pieds et à ton regard.
Ton livre est ainsi qui me parle d’un pays comme le mien où les gens sont le bien ou le mal mélangés, gentils ou mauvais tour à tour. Un jour, mon ami, tu me feras connaître tes amis de ce pays de Bretagne, je le sais. Et l’on se dira les mots qui racontent.

Elle me toucha le bras, me décocha l’envoutant sourire sérieux de ses yeux jaunes et s’éloigna en ondulant comme les grandes herbes de la savane.

Plus que quelques jours avant que le roman soit disponible sur Amazon et livré vite.

L’histoire débute dans une maison de retraite perdue dans la lande du côté de Douarnenez.  
Là, quatre vieux marins pêcheurs n’ont qu’un but : venger leurs fiancées abattues par les nazis tandis qu’ils combattaient sur le front en héros.  
Ils sont informés que les quatre officiers allemands qui occupaient la région lors du quadruple meurtre de leurs amours débarquent à la gare de Quimper ! 

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