A propos de la lectrice et du lecteur de roman

ecrire-un-bestseller-livre-succesBon OK, basique, le roman est un genre littéraire (citons les genres pictural, narratif, dramatique, d’aventure, intime, boulevard, fantastique, tragique, comique, …) qui s’applique à utiliser la fiction à partir de tous les arrangements personnels et projetés de l’auteur qui veut – convaincre, interpeller, plaire, séduire – son lecteur, solitaire dans la majorité des situations.
Autant l’expression « Ton histoire, c’est du roman ! » est plutôt négative (balivernes, mensonge et pipeau), l’adjectif « romanesque » illustre l’extraordinaire des personnages, des situations ou de l’intrigue.

On peut aisément écrire que nos premiers romanciers « modernes » furent Chrétien de Troyes,  Rabelais et Cervantès qui utilisèrent les langages de leurs contemporains qui savent de plus en plus lire et lisent itou. Du roman de cour coincé lèche botte – pour ne pas remonter plus haut – , ils parodient la société en franche rigolade.

avt_chretien-de-troyes_3672rabelaisIND119216 Portrait of Miguel de Cervantes y Saavedra (1547-1615) 1600 (oil on panel) by Jauregui y Aguilar, Juan de (c.1566-1641); Real Academia de la Historia, Madrid, Spain; Index; Spanish, out of copyright

Au-delà des thèmes et des motifs exploités, les sujets traités par le roman se caractérisent par leur originalité et leur diversité qui peuvent se rassembler en 3 matières :
– celle de Rome (antique) : le Roman de Thèbes, le Roman d’Énéas, le Roman de Troie et le Roman d’Alexandre,
– celle de France : récits de guerres et de prouesses militaires des Francs,
– et puis la matière de Bretagne qui inspire les romans « arthuriens » : traditions et légendes, effets de structure (miroirs, parallèles, échos divers, correspondances entre des personnages ou des épisodes, etc.), évènements imprévus et surprenants, signes du destin du chevalier et bien sur la notion de quête : personnage disparu, amour, identité, gloire,  fin spirituelle, …

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Quand bien même il s’agissait pour moi dans le Licenciement de Thomas Sinelogo de procéder à cette logique faite d’un enchainement d’événements ponctuellement difficiles à vivre mais porteurs d’espoir à venir.
Les relations avec les lecteurs – leurs commentaires – m’ont permis de traduire que chacune et chacun sont avides d’être emportés – importés ? – dans un conte, une légende palpable, possible, humaine.

Je sais certains grands auteurs de fiction confronter leurs textes en devenir à un comité de lecture – sorte de fan club qui tient à se retrouver comme à retrouver son plaisir de lire ledit auteur – afin de conforter leur lectorat de fond.

N’étant qu’auteur de fiction (dans ce cas précis !), les retours, vos retours, n’en sont que plus captivants pour recentrer mes écrits vers votre plaisir de les lire.

Et puis, comme me le confient certains:
– Durant quelques lignes, j’ai cru que tu parlais de moi!
– Certes, certes, nous sommes toutes et tous matière à roman. Nous sommes des romans, répondis-je.

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