Philippe Payen

Philippe Payen

Rédacteur – Concepteur – Formateur – Ecrivain, etc…
  • Actu
  • Jobs & humeurs du boss
  • Books et écritures du boss
    • Marine
    • Presse Yachting
    • Formation professionnelle
    • Romans
    • Essais
  • Autres books, lectures et coups de coeur
  • Dédicaces
  • Contact
  • Le Blog de Saba
    • Se connecter

Ils ne les ont pas vu arriver !

avril 18, 2021 dans Actu

Ils ne les ont pas vu arriver !
Le soleil frais donnait bien, ils étaient 3 couples assis sur 2 grands bancs face à face, juste au bord du quai.
Plus 3 enfants, chacun le sien, d’une dizaine d’années. Plus 3 chiens, toujours chacun le sien, 3 jeunes braques de Weimar à l’évidence bien dressés. Ce qui est préférable avec cette race pleine de sang.
Les parents et les enfants jouaient à chercher des rimes aux mots sortis du chapeau posé sur le sol.
Et ça rigolait gentiment.
Les 6 policiers armés harnachés les entourent soudain, surgis d’on ne sait où.
Même pas bonjour.
– Vous êtes 9 plus 3 chiens, vous ne respectez pas la loi, dit l’un des policiers très rapidement.
– C’est une plaisanterie ?
– Vous allez voir si c’est une plaisanterie. Vos papiers ?
Félix, un grand blond, se lève :
– Ils sont dans la voiture.
– Vous êtes tenus de les avoir sur vous.
Sans raison compréhensible, un policier attrape Félix par un bras qu’il lui plie dans le dos.
– Papa ! crie le jeune Édouard en s’agrippant au policier. Celui-ci se dégage d’un coup de pied qui précipite le jeune garçon dans l’eau du port.
Félix tente de se dégager pour plonger derrière son fils,
-Toi tu bouges pas, dit le flic.
C’est à ce moment que les 3 chiens ont attaqué les policiers. Félix s’est libéré et plonge récupérer son fils.
Il n’y a pas de fin à cette histoire, il n’y a jamais de vraies fins aux histoires où des fonctionnaires armés attaquent des civils.

Pas de commentaires »

Un désastre …

mars 31, 2021 dans Actu

Un désastre … C’est tout simplement un désastre que vit actuellement la France.
Le mot « crise » ne suffit plus à définir la situation présente.
La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940.
La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940.
Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable.
On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir.
Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage.
On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde.
Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.
Une injustice insupportable.
Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre.
On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse Étrange Défaite, de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible.
Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation.
En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français.
Cette génération de hauts responsables de la santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40.
Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.
Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables.
C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention.
Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre.
Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre.
Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi.
Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti.
Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur.
Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société.
Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice.
Charlie Hebdo.

Pas de commentaires »

Ne te laisse pas abattre,

mars 28, 2021 dans Actu

Alors que j’me suis dit,
Ne te laisse pas abattre,
Ne les laisse pas t’abattre.
Les masques, le virus
Les tests, les vaccins,
Leur putain
De soi-disant
Pandémie,
C’est le petit poney
De bataille
De gus
Qui n’ont jamais combattu,
Des petits précieux
Obséquieux peureux,
Des minets
Des malotrus
Mal venus
Mal pensants.
Là je baille
A l’idée
De m’être apeuré
De la gestuelle
De mortels
Larbins,
Déjà défunts
Avant leur fin.

Pas de commentaires »

Ayant lu la version du Canard

mars 25, 2021 dans Actu

« Dedans avec les siens, dehors avec le chien », je tenais à participer aux recherches linguistique et sémantique de Jeannot et de sa clique, Jeannot le doute en train officiel et ipso facto Manu fretin galonné :

Face au covid, ne sois pas timide,

Avec le masque, ça gaze,

Attestation dérogatoire, tout foire

Un vaccin sinon rien,

C’est gratuit mon kiki

Pas de commentaires »

La revue Sauvetage 155.

mars 22, 2021 dans Voeux, souhaits et petits mots gentils

Il suffit d’adhérer à la SNSM pour la découvrir.
Tout est captivant dont un article sur les moyens logistiques au départ du Vendée Globe et un autre sur le sauvetage de 5 personnes à Arcachon (pourquoi mettre ces deux articles en focus, mais pourquoi?)
Adhérer à la SNSM, c’est admettre que l’humanité se porte bien
https://fr.calameo.com/snsm/read/00070291862f754390968?fbclid=IwAR2C1tYkGNG7EUxywJkeGOqjmOVied3gMFeEmTIjvsFddYm3GJJ2XTcH6eo
 

Pas de commentaires »

Gast de spags

mars 12, 2021 dans Actu

Bon là je voulais raconter plein de trucs où, malgré mon éducation judéo chrétienne, je défonçais la tronche à des gonzes qui ne méritent même pas qu’on s’occupe d’elles d’eux.
Et pis non, nix, que dalle.
Alors, j’ai cuisiné le dîner. Je dis tout.
Acheté des frutti (pas frottis) di mare chez Lailledol. Modèle surgelé en promo. J’ai tout collé au réfrigérateur.
Donc, j’annonce à la maisonnée que je cuisine.
Je lis les modes d’emploi, je règle mon portable pour les timings. Tout assez top contrôle.
J’avais prévu des spaghettis en accompagnement des frutti di mare.
Je mets l’eau à chauffer.
Je sors les spags.
Et puis, comme je passe ma vie à faire évoluer les plans établis, je me souviens avoir acheté des super pâtes au blé. Je monte les chercher.
De retour à la cuisine, je range les spags dans leur blister, les pose sur l’étagère.
C’est là que ça a merdé. Les spags se sont échappés et répandus partout ! Des jours tu te dis. Cascade de spags !
L’eau chauffe pour les pâtes au blé. 15 mn cuisson c’est écrit.
Je ramasse les gast de spags de mes 2. Remballe le bouzin. Limite stress.
Ensuite, ça a été. Frutti di mare méritaient 5 mn de cuisson de plus. Les pâtes au blé bien.
Ça a plu, l’essentiel.
Pourquoi, lorsque tu sais juste cuire un œuf, tu veux cuire un bœuf ?

Pas de commentaires »

Je pataugeai en limite d’estran,

février 22, 2021 dans Actu

Je pataugeai en limite d’estran,
L’eau se retirait tranquillement,
Vaguelettes évaporées
Bulles de vase plissée,
Lorsque je m’entendis héler :
– Hey, pataugeur à crocs !
Cela faisait bien vingt minutes
Que je n’avais croisé ni vu personne.
Un cri de mouette peut être ?
Je levai les yeux
Vers le grand ciel bleu
Sieste chez les mouettes.
– Hey, mitaine, gaffe tes crocs !
Là, la voix me vient d’en bas,
Nasillarde aigüe enfouie, …
Il y a bien un vers de vase
Entre mes pieds.
– Oui, c’est moi qui t’cause !
– Euh, bonjour toi qui m’cause.
– C’est comment ton nom ?
– Appelle-moi Phil. Et toi ?
– Par ici on me nomme buzin
Ya d’autres noms pour mes cousins.
– Et donc tu sais causer français ?
– Suis comme toi citoyen.
– Certes, j’en conviens.
Et tu causes c’est chouette.
– Tu n’te fais pas pas chier
Dans ton monde là ?
– Tu bégaies, ver enfoui ?
– Je sais, c’est naze,
J’suis ému d’être
Lilliput
Voix qui sonne
Comme un couinant klaxon
Des jours comme celui-là
Même j’m’effraie.
– Si j’peux t’aider
Dis-je apitoyé.
– Oublie moi,
Bats-toi
Pour ton monde
Qui creuse sa tombe.
Il s’est enfui
Enfoui.
J’ai dû pleurer
Comme un benêt
D’avoir causé
Avec buzin
Le ver de vase.

Pas de commentaires »

Ce n’est pas tant

février 16, 2021 dans Actu

Ce n’est pas tant de porter un masque et ou de se faire vacciner qui est important.
C’est le choix de le faire ou pas à partir d’une information compréhensible et pragmatique.
Et de pouvoir accéder à son choix aisément et spontanément.
Or, nous sommes englués dans un fatras foutraque depuis plus d’un an.
Sommes nous plus bêtes ou moins intelligents qu’avant ? Assurément non.
En revanche, certains ont pris l’habitude de raconter n’importe quoi _pour nous »escagasser »

Pas de commentaires »

Conditionné

février 6, 2021 dans Actu

Appuyé gelé

Contre un tronc

D’arbre tronçonné,

Seules verticalités

Dans le champ d’eaux

Diluviennes

Qui les cernait,

Il priait,

Conditionné,

L’officiel dieu

Vax2

Qui remplaçait

L’éphémère dieu

Vax1.

Amen !

Menton au ras d’eau

A force de gesticulations,

Il s’extirpa

De la succion

Des bas-fonds,

Se hissa

À la force des bras

Sur le tronc étêté.

L’arbre et l’homme font

Commun tronc

Contre l’adversité,

Il constata

Que, déjà le niveau

De l’eau

Baissait.

 

Pas de commentaires »

Michel Le Bris (1944 – 2021)

janvier 30, 2021 dans Actu

Michel Le Bris, écrivain, éditeur, journaliste, directeur de festival, ex militant d’extrême gauche, grand connaisseur du romantisme allemand, du free jazz, de la piraterie et des explorateurs en tout genre, fou de voyages et de littérature américaine, spécialiste de Robert Louis Stevenson, né le 1er février 1944 à Plougasnou nous a quitté dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 janvier.
C’est lui qui créa en 1990 et organisa le festival littéraire de Saint-Malo « Étonnants voyageurs ».
Merci de nous avoir fait profiter de votre passage.

Pas de commentaires »

Page 1 sur 48
1 2 3 4 … 48 Suivant »

Rechercher ?

Le blog de Saba

rejoindre le site ici

  • Top