Plus ou moins dernier show à bord de Saba
Fer à cheval derrière la tour Saint Nicolas à l’issue du Trophée Fernand Hervé. Superbe illustration de « quand sa quille touche le fond, le marin attend que la marée monte et que le vent l’amène à quai pour être à l’heure à la remise des prix avancée d’une heure » Merci Christophe pour la photo pertinente
Equipage: Régis le nouvel armateur de Saba, Astrid et ma pomme
Place de port remplacée par psy
Après 25 ans d’attentions, préoccupations et navigations, Saba a donc changé d’armateur.
Il en résulte un certain oxygène mental, du temps libre et bien entendu, des économies.
Le coût de la place d’amarrage mensuel représente peu ou prou 2 à 3 séances de psy. Pas tellement pour absorber Saba mais pour rechercher une sorte d’équilibre dans notre vie conjugale et familiale.
Capeyer au déjeuner
Saint Christophe de La Rochelle à La Baule
Jolie goélette au gréement Marconi a coque acier de 20m construite en 1934-1935 à Amsterdam par le chantier Gérard de Vries Lentsch, sur des plans de Victor Brix, j’ai embarqué pour l’équiper en vue de participer au Défi des Midships où des étudiants s’affrontent lors de joyeuses régates et de soirées enjouées. Bref, c’est la joie.
J’avais déjà participé à cette compétition avec Saba aux Sables d’Olonne puis en skippant Ilaria à Port Haliguen.
Nous étions 3 à bord, Laurence, Yves le skipper et moi-même en quittant La Rochelle ce lundi matin fraîchoux de mai. Les fichiers aléatoires dès que les vents viennent du SSW donnaient un peu d’ouverture aux voiles. Que nenni. Ce fut du près. Durant 12 heures. Vagues croisées de 5 à 6 mètres qui passaient sur le pont comme sur celui d’un cargo qui ne soulage pas. Equipage trempé malmené.
Sortant de chantier, Saint Christophe n’était pas préparée à naviguer. Il m’avait été demandé de skipper le yacht durant les régates. J’ai décliné. Trop de risques potentiels avec un équipage néophyte.
La suite est personnelle. Mais tout s’est bien terminé.
Il le lui avait dit
Il le lui avait dit
Saba est en partance
De ses premières vies
Pour une nouvelle enfance
Un nouveau patron
Une nouvelle passion.
De fait, il avait admis
Le boss, lui,
De gagner l’horizon
Et ses mers mêlées
A bord d’autres navires
Avec d’autres équipiers
Pas mieux, pas pire.
Changement d’armateur
Et voilà, Saba change de boss!
L’idée était dans l’air salin. Après 24 ans d’attentions et de navigations partagées et un bon état général, il était temps de faire profiter de la la légende à un autre.
Parmi les candidats, c’est Régis Lescop le Finistérien vivant à La Rochelle qui a su convaincre – me – convaincre. Saba reste amarrée au bassin du Musée d’où elle partira vers de nouvelles aventures.
Ah oui! La dernière édition de la revue du YCC présente un article sur Saba.
Taud d’hiver ça y est!
Environ 3 h de boulot pour protéger la bête. Cela ira plus vite dès les beaux jours pour réarmer!