Berniques niqueuniques et cheveux de carène pour Saba.

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Grande marée, pleine lune, grand soleil, brumes d’été, brises d’Est pour tous.
Mélangez secouez, ce fut le cocktail Trègor Classique !

Marée de 114 à Paimpol, hystérie populaire en Goëlo où chacun tentait frénétiquement de noyer son auto, son vélo, sa moto, son banjo ( !) sur les quais envahis d’eau salée. Dans l’écluse noyée, la Nébuleuse nocturne ramenait Benoit au pays, Céline souriait.
Sir_Horatio_Nelson_when_wounded_at_TeneriffeQuelques heures plus tôt, Saba s’était vengée de l’avoir si longtemps abandonnée : suspendue volage à son palan pour lui remettre son vit de mulet, la bôme m’a attaqué en frontal, joli coup, de ceux qui assomme sonne ! Un yac en bois aussi aime et châtie bien. Baume de bôme, j’m’suis nettoyé et revigoré au wiskos secos. Bushmills pour les connoisseurs.
Mais comme je le fais dire à mon pote Cervantès dans un livre prochain : La morgue altière du condottière ne tient pas la rampe confrontée à une gastro entérite.

 

10614405_747071315351074_4003437260533598814_n10603488_747071755351030_4909948211046677191_nEnsuite, ce fut une grosse journée à remettre Saba dans son jus de course croisière avec l’aide de Marie Laure, Benoit, Jean François, Jean Luc puis Céline au punch vespéral. Matelas, voiles, bib (celui de Jean Claude), bouts, avitaillement, … Ya pas que des mouchoirs dans les départs. Pas plus que de pochoirs pour tacheter les guépards.

 

Etymologie patronymique
Je le redis puisque l’interrogation perdure. Why the name of Saba?
salomon-et-la-reine-de-ii-02-gBien sur que son nom évoque miss Balqis la Yéménite Ethiopienne Reine de Saba (vers le Xe siècle avant J.-C.) qui fut l’amie – la mie+++ – du roi Salomon ; on dit, la légende dit, que la divine venue des sables lui posa la question qui aurait pu nous ramener à l’univers marin, mais non: Quelle eau est parfois douce et d’autres fois amère ? Réponse : le café.

 

saba-flagMais Saba est issue de l’ile antillaise néerlandaise que nous aimons trop. Pas de port, mouillage où Cristobal C. aborda, escalier interminable le long du volcan, blancs dans le cratère, blacks sur la plage – gast, le politiquement incorrect ! – nous y avons passé 2 fois le jour de l’an avec les zabitants de la plage, tous more or less fonctionnaires hollandais. Hollande comme le nom me semble familier, no se porque ?
Donc Saba s’appelle ainsi en souvenir de cette ile closed to St Barth où nos sillages ont laissé traces dans nos cœurs. La didon né bô pat’on, mais t’o naze ba’atin !

10616280_295892200596702_5628908264737858609_nLe lendemain vendredi jour limite néfaste on a quitté Paimpol, attaqué les chenaux de traverse devant Pors Even, le Kerpont puis la Moisie. Le Sillon de Talbert! (Promo Thalie) Marée de 100+. Beau temps, vent estival. A bord Marie Laure, Céline, Benoit, Jean Luc et moi.
Ensuite, vent et courant poussant, 8/9 nds on the ground. Saba caracole. Faillis même faire Ar Gouredec par le nord où les rocs avides impavides t’attendent depuis des siècles ! Enthousiasme et morceaux de bois.

Digression ordinaire à propos de l’avitaillement.
090306171707_3_2366brochure4 Le monde et les modes évoluent. J’ai pour habitude de m’enquérir des gouts liquides (Bière, vins rouge, blanc, rosé, punch, scotch, eau plate ou à bulles,…) et culinaires histoire d’harmoniser les maux de mer. Il m’est arrivé d’adapter le bord au kascher ou au hallal. Dorénavant, il faut compter manger bio et/ou bien avec ou sans gluten. Soit. Nous avons créé une échelle de valeur de glufive à gluten. Pour le bio, c’est plus facile, le prix est repérable, plus élevé. Et hop lô ! vive les crêpes du Ty Goem sur le port de Trèb’ !

Papoté avec Didier of Pangur Ban en absence d’embarquer à bord de l’admiraler carteretien (pas veni, vidi donc pas vici); même non embarquement pour le Président qui m’a demandé les résultats de la Trégor 2014 avant le premier départ. Joke Oliver !

Jolis canotes sur l’eau. Notre ami Pascal of Z, l’avion de chasse, un requin aux voiles exotiques, des Cormoran planants, des zolis Jezequel roscovites.
Régate one. Anne remplace Jean Luc. Saba se trainait grave, épixyles, coquillages et laminaires en hydro frein ! Qu’elle était verte ma carène ! On imagine toutefois avoir fait le Langlois, ensuite ce fut Bérézina. Bords de près scotchés, étrave tapante. Arrivés quand même à l’heure à Perros Direct pour diner.

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Ce fut toutefois la visite commentée de la côte (sa côte) par Anne la Trégasteleuse, du coup on a rebaptisé le Dé posé bizarre en l’amer Anne, là où qu’elle est née, . .. Trégastel est devenu Supergastel. Question à Anne: C’est où Trégastel? Réponse de Anne: C’est là où je suis née!

Le lendemain, no race, go back to Paimpol. Sauf que F5 au près dans les vagues, courant dans le pif  avec la coque chevelue, c’est punition partagée, yacht équipage. Demi-tour devant Port Blanc, direction Trebeurden, 8,5 nds sous GSE. Stream & wind.
Mouillage devant le port. Rentrés aux feux verts, 4 nds poussant, ponton en plein dedans. Blessures bâbord de Saba. Moche, je suis pourtant passé au vert !

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Un clin d’œil aux Saba’s crowdfounders toujours invités à bord : Annie, Béatrice, Catherine, Cécile, Laurence, Marion et Mireille, Eric, François, Gérard, Guy, Jean François, Jean Paul, Pascal, Thierry, Vincent, Xavier.
Et puis merci aux photographes : Anne Queffelou, Gaëlle de Trescadec, Jean François Anème

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La Reine en sabots. Tribute

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