Dithyrambique Archiloque
Nous sommes au début du VIIe siècle av. J.-C. Le poète Archiloque déclare qu’il entame volontiers un dithyrambe quand il est ivre. À cette époque, le dithyrambe est un chant cultuel sans contenu mythologique particulier, chanté par un exarchon – un meneur -, avec un refrain chanté par le chœur. Une technique inventée sous la forme du kan ha diskan (chant et contrechant et donc chant à réponse) par les Bretons qui connaissent autant la technique chantée que le gwin ru préalable.
Sur la photo bas relief, on voit le gros Dionysos, total pété, qui rend visite à un poète dramatique. Le poète est digne quand bien même, vautrée sur lui, sa muse s’amuse (avec quoi grands dieux !). Sous son péplum, le gros Bacchus cache un personnage qui répond au nom de Rémora qui fut offert au dieu aviné par Quinquin le requin. Derrière ça se gâte, le gars avec un balai à toiles d’araignée vient de se prendre un pilastre de face et se retourne pour cracher ses dents tandis qu’un autre lui souffle dans le Q avec une flûte double ! Ensuite, passé Moignon qui fait le malin, on sent que le barbu libidineux va charger la mouquère accorte qu’il serre de près. Du reste, elle tient à la main une sorte de préservatif élaboré à partir d’une panse de brebis farcie, le célèbre haggis écossais, ce qui en dit long sur les mœurs ancestrales des porteurs de kilt et permet de comprendre qu’ils puissent naviguer à bord de yachts verts (pas prévu mais bon faut bien dire que vert & mer font moins bon ménage que verre & mer)