De Islay Malt à Saba
Tout a commencé par un contact avec Loïc Blanken, broker, coureur, régatier, organisateur de courses – le Loïc Blanken, quoi ! – il y avait un Maïca à vendre à Bénodet.
Bref, un aller-retour Paris/Bénodet dans la journée, le tour du canote épontillé sous les feuilles, la visite de Griffon en refit (admiraler de l’architecte Pierre Lemaire construit pour les biffins à la demande du ministre Pierre Messmer à Pierre Loïc Chantereau), un déjeuner avec la tribu Blanken (Stagnol & Le Bihan) tout à fait encline à « s’occuper » de ce Maïca qui s’appelait alors Islay Malt.
Je voulais d’abord naviguer, surtout naviguer. Donc, le deal fut de dire que le bateau reviendrait mais après avoir été pris en main (pas facile d’extraire le canote du chantier situé à 2/3 km de l’eau salée avec des gars aussi sympathiques qu’insistants).
Ce fut donc un premier cher voyage sur un camion grue du Gai Matelot, une mise à l’eau limite au jusant sur le quai de Bénodet, le mâtage hyper rapide quille dans le sable avant de traverser l’Odet vers Sainte Marine.