Le vendredi, arrivés de Paris, la route fut bonne merci, puis participé aux primaires du YCC destinées à partager 3 amis en 3 pour choisir celui qui présiderait à la destinée du yacht club qui est dans son année du coquelicot (cf. le noms des années de mariage), le coquelicot, petit pavot sauvage à fleur rouge vif qui croît dans les champs, qu’on voit réapparaitre dans les champs lorsque, l’âme bucolique, on quitte les moutons des vagues. Ensuite, 9 ans, c’est l’année faïence, c’est fragile la faïence, non ? Les premières poteries stannifères semblent avoir été produites en Irak vers le IXe siècle, tout près de la Perse où naquit Omar Khayyâm.

Omar Khayyam & faience chinoise

Allez hop lô, chauffe, Marcel !

Samedi, le venteux pluvieux GP

24 yachts – Belle participation aux dernières épreuves de la saison dont l’amputation du Dèf’ du Bar aura laissé quelques amertumes. On se demande pourquoi le YCC ne peut assurer ses régates locales ? Pas la faute de la SRR, c’est certain. Mais bon, on va encore dire que je vilipende.

Petit dèj’ à l’ombre de la tour Santa Klaus, au clubhouse. Super bon, chaud et chaleureux. J’en serai presque à regretter d’être Parisien pour ne pas filer un coup de main, comme dirait Nanou la charmante charmeuse. Mais bon, je me suis servi mon café et beurré mes tartines tout seul quand même !

Balao, ça stratège à donf’

Dehors, ça souffle pluvieux, tendance baston dans les pertuis. Le grand timonier, l’apollon de Bellat*, pour des raisons amicales dont j’apprécie la valeur, me confie tacitement la barre. A bord, nous sommes 5 : Frédérique, Jean Michel, Bernard, François et ma pomme. Prêts au combat.

Thalamus à l’assaut

Sauf que la pluie nerveuse et les vagues courtes levées par des pointes venteuses à 37 nœuds auront transformé en serpillères ceux qui n’auront préventivement ciré enfilé. Je suis venu, il a pleuvu, j’ai trempu.

MTT (pas) dry a comme a son habitude titillé le Q des gros, toujours aussi à l’aise dans la brise.

Après une visite au Grand Pavois pour voir mes amis du Village Bois, ceux de Damien, du Chasse Marée, c’est le grand beau diner au Musée où le tenancier conservateur me salue avec fougue, le Président est venu me masser le dos et Nanou m’a quémandé un bisou que je donne pourtant naturellement. Quelques dédicaces «  aussi longues qu’un livre » dédiées à celles et ceux qui suivent/apprécient mes ouvrages et excellent diner servis par du personnel souriant et souriant et vice versa.

MTT crew

Dimanche, le très matinal TH

25 yachts – Super ti dèj’ aussi bon mais encore matinal. François a repris la barre, sa barre, à l’annonce d’une régate dans l’été indien. Et c’est parti ! Du bo, du bon, du bonnet (sans bonnet mais avec sun glasses), 13/15 nœuds, soleil et mer tout juste vaguelée. On s’est bien amusés. Me suis allongé sur la plage avant pour contrôler le spi et me suis endormi.

Une mention hyper spéciale chapeau bas au Requin Thaïs et à son équipage – Bruno, Marie No, Jean Pierre et of course Claude – qui aura tout fait en tête en absorbant les risées lourdes sans route dévier. D’aucuns que j’aime bien diront que le Requin, etc.… il n’empêche que la performance est belle.

* L’Apollon de Bellac est une pièce de théâtre en un acte de Jean Giraudoux, écrite en 1942 pour Louis Jouvet

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