Les organisations de Lady Taud du 26 septembre
Du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011
La biennale d’Arts sur Scène
L’ambiance sous le timide soleil de septembre éclaire l’estran,
où rigoles furtives, cailloux polis, sables inertes et rochers lointains se feraient estivants bronzants
si le concept des allers retours des marées n’était entendu depuis les premières lunes du monde.
Acrylique sur bois – 60X50.
Asnières sur Seine est trop éloignée de l’influence des marées pour qu’on imagine un jour y ramasser un ormeau ou une crevette ; y glaner peut-être, ormeau dans les andains, crevettes dans les chaumes. On y a remarqué toutefois une œuvre due à Béatrice de La Patellière : Grande marée du côté de Bréhat.
Pour se rendre sur la grève ci-dessus : Départ vers Caen, puis la baie du Mont Saint Michel, Saint Brieuc vue d’en haut, Paimpol, Botrel, Croix des Veuves, clochers avec vue sur les mers et parapets pour retenir les orphelins marins, Loguivy de la mer/ « Tu regardes mourir, les derniers vrais marins/ Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port/ S’entassent les carcasses des bateaux déjà morts », et puis mon frère Yves parti à Islande, et ce Loti Pierre, le Rochefortais Julien Viaud, mangeur de régionalismes ( qu’a-t-il fait de Ramuntcho, Aziyadé ?), officier de marine « Monsieur Pierre Loto, capitaine de vessie » et des hauteurs de Ploubaz, la vue lunaire de l’archipel bréhatin. Ca klaxonne derrière, reviens rêver une autre fois, une autre saison, une autre heure, une autre marée.
Biennale d’Arts sur Scène,
du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011
– Espace Concorde-Francis Delage –
Asnières sur Seine
(Entrée libre)
et
Du vendredi 14 jusqu’au dimanche 16 qui suit.
Dernier rallye régatier 2011 du YCC
(musique, littérature, gastronomie et beaux bateaux)
Le vendredi 14 octobre à 18:00
Salle de Réunion de la Capitainerie de Boyardville (Ile d’Oléron)
L’écrivain Björn Larsson « le vrai Suédois qui s’exprime dans ce véritable français que n’utilisent plus guère que les savoureux de la langue de Molière, Rabelais, Rousseau, Marivaux, … » anime une conférence sur le thème :
Quelle littérature pour raconter la mer ?
Björn Larsson est né en 1953 à Jönköping en Suède. Il est également marin, auteur de plusieurs romans et d’un essai (La Sagesse de la mer, Grasset, 2002). Il a connu un succès international avec Long John Silver (Grasset, 1995), aujourd’hui publié dans dix pays. Le Cercle celtique (Denoël), Le Capitaine et les rêves (Prix Médicis étranger, Grasset, 1999), Le Mauvais Œil (Grasset, 2001) et La Véritable Histoire d’Inga Andersson (Grasset, 2004) ont touché un large public. Il a écrit Besoin de liberté (Seuil, 2006), directement en français. Il vient de publier un recueil de nouvelles, Le rêve du philologue (Grasset, 2009) (d’après source Wikipédia)
L’événement littéraire est organisé par
Christophe, VP Culture & Patrimoine du YCC, & Agnès.
A l’issue de la conférence, la librairie bordelaise, La Machine à Lire
mettra à disposition des ouvrages liés à la littérature maritime.
Philippe Payen y dédicacera
Kenavo Penn Sardin
et
Tsunamis
(Coup de cœur de la Rédaction de Thalassa)
Kenavo Penn Sardin – Après de multiples aventures dont une bataille homérique dans le cimetière de Douarnenez, l’équipage essentiellement breton ancrait leur gabare centenaire dans la petite baie d’Anguilla où les attend leur ami Barag. Toutefois, la douceur antillaise est perturbée par les échos des événements qui secouent la planète.
Tsunamis – Abandonnées par les gouvernements fantômes et livrées aux meilleurs sentiments comme aux pires pulsions, les populations jouent leur survie. Pendant ce temps-là, une immense armada de navires de guerre se regroupe dans la Manche, un avion militaire s’écrase en plein Atlantique, un ancien marine explose avec sa moto au fond d’un ravin, des populations cheminent dans Manhattan, un amiral de la Royale organise une joute navale homérique à Brest…
Le même équipage, confronté à des personnages et à des phénomènes extraordinaires, continue sa quête d’indépendance et d’identité sur mer et sur terre.
Et puis, un jour, la planète se fâche.
Un mardi de printemps, le premier tsunami ravage une colline d’oliviers dans la baie de Saint-Tropez.