Les digressions de Lady Taud (2)
Désir de fille est un feu qui dévore, désir de nonne est cent fois pire encore!
Jean-Louis Baptiste Gresset *
Ma mère, ma mère, en mer trois mois,
J’ai l’cabillot en feu furieux.
Mon fils, laisse donc partir le feu,
Que j’y apaise mes émois.
So, sister & brother, what’s the difference between Alamo famous heroes and Fukushima unknown zeros?
D’Alamo à Fukushima et de la valorisation du héros mort à celle du zéro inconnu
Alamo is more than a dream, Alamo is one of the international concept stories of freedom. When some people and among them worldwide heroes like Davy Crockett and Bowie, founders of a new born nation, fights against thousand soldiers. I don’t care of nationalities, just about their faith in ideal ways of living.
Alamo est plus qu’un rêve. Alamo est l’une de ces histoires devenues concept international – cf. storytelling – qui évoquent spontanément la liberté. Lorsqu’une poignée d’individus – avec parmi eux des héros tels que Davy Crockett et James Bowie, fondateurs d’une jeune nation – s’opposent à des milliers de soldats. Je me fiche de leur nationalité, seule leur foi en un idéal de vie permettra au monde de se survivre.
Davy Crockett ![]() |
& Jim Bowie![]() |
John Wayne’s Alamo sentence when he was this good old times frontier and buffalo hunter cow boy that a part of American peoples preserve deeply in heart and spirit.
Et de la tirade d’Alamo si bien dite par John Wayne qui fit partie de la génération qui était encore tellement dans le mythe américain qu’elle l’incarnait à 100%.
« Republic. I like the sound of the word. It means people can live free, talk free, go or come, buy or sell, be drunk or sober, however they choose. Some words give you a feeling. Republic is one of those words that make me tight in the throat – the same tightness a man gets when his baby takes his first step or his first baby shaves and makes his first sound as a man. Some words can give you a feeling that makes your heart warm. Republic is one of those words.« John Wayne in Alamo- Remember the Alamo
République. J’aime la musique de ce mot. Il signifie que les gens peuvent vivre libres, parler librement, aller et venir, acheter et vendre, être saoul ou sobre, comme ils en ont l’envie. République fait partie de ces termes qui me nouent la gorge – le même sentiment que celui éprouvé le jour du premier pas de ton enfant qui entre alors dans le monde adulte. Un certain nombre de mots vous réchauffent le cœur. République est l’un de ceux-là.
John Wayne.
The song now !…
Hi, dude, listen to Johnny Cash singing the dedicated song written by Texan folk singer
and songwriter Jane Bowers : Remember the Alamo.
Les défenseurs d’Alamo, quand bien même ils ne tenaient sans doute pas à mourir ni à entrer dans l’histoire, sont au moins devenus des héros. Mais quel épithète, appellation, sobriquet peut-on donner aux victimes anonymes des catastrophes causées par la suffisance des gouvernements ? Comme Fukushima.Victime est trop généraliste. Assassiné, massacré, décimé, exterminé, dépouillé, … manquent de précision. Sacrifié conviendrait mieux, non ? propose le quidam confortablement assis dans le Chesterfields® soigneusement ciré sur lequel se reflète la danse des flammes soigneusement ordonnées de la grande cheminée. L’hôte, caressant tendrement les épaules de son épouse, précise, confiant : en effet, ami, seule la circonstance vous fait passer de héros à zéro.
Loin, très loin, en Nipponie, du fond d’un tas de décombres couvert de terre et de vase, d’inaudibles borborygmes tonitruants s’élèvent : ta gueule, sinon on se met en colère et on pactise avec la terre pour te la faire bouffer!
Ok, ok, l’image est facile. Aussi facile que de passer de vie à trépas. Même pour les héros anonymes.
So, remember Fukushima, the nuclear concept of dying
Souvenez-vous de Fukushima, le concept nucléaire de mort
–> One local european witness = Un témoin
–>Another one, my eldest for his job = Un second, mon fils grand reporter
Tribute to heroes, those French people who have participated to American & Mexican wars.
D’autres, parmi les obscurs acteurs de nos guerres de prétexte (appétits mégalomaniaques de gouvernants qui préfèrent aller voir ailleurs que de mettre les mains dans leur cambouis national) se survivent par le souvenir d’eux-mêmes et de leurs faits d’armes
First of all, a guy from Bretagne who fought in Mexico (1861 – 1867) under Napoleon the third and after for Maximilian the first.
D’abord, le prolixe Jean-Marie Déguignet né en 1834 à Guengat, près de Quimper, décédé le 29 août 1905. Il nous laisse cette pépite truculente présentée « découverte » par Anatole Le Braz en 1905 : Les Mémoires d’un paysan bas Breton. Tour à tout mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Jean Marie décrit une vision décapante de la Bretagne d’alors ; mais aussi de l’armée impériale à travers les campagnes de Crimée, d’Italie, d’Algérie et du Mexique.
Have fun, sun & have a look on your job corner, enemies prowl about the street (shareholder, friend, neighbour, assistant, …)
Amusez-vous, bronzez, mais gardez l’œil sur votre job, l’ennemi rôde (actionnaire, ami, voisin, assistant, …)
Jean-Baptiste Gresset, jésuite et professeur, publie en 1730 une « Ode sur l’amour de la patrie » avant de s’adonner et d’exceller dans le genre littéraire de la poésie badine qui raille et s’amuse de la vie des couvents. Son chef d’œuvre du genre est le poème « Vert-Vert », ou les voyages du perroquet de Nevers de 1734. Qualifié de phénomène littéraire, le succès est considérable et sera suivi du « Lutrin vivant » et du « Carême impromptu ».