Lorsque vers 30/40 ans,
Lorsque vers 30/40 ans, après avoir pratiqué la voile en croisière un peu partout et en régate idem, à bord de voiliers de série, tu t’interroges sur ce qui est devenu une passion.
Et là, bingo, tu découvres les yachts de nos parents et grands-parents et tu les trouves class dans leur classicisme même pas suranné , globalement élégant et top performant.
Alors, tu les observes tous ces yachts.
Jusqu’au moment où paf tu craques pour l’un d’eux, esthétique et budget, OK ?
Et là c’est parti. Tu apprends plein de trucs côté mettre la main à la pâte et dans le cambouis.
Tu veux être le gars qui a permis de survivre à une et des histoires de canotes et d’équipages. Tu participes à la plupart des rassemblements et manifestations jusqu’à même t’engager à la création d’une association ad hoc. Well well.
Et puis, tu te dis que ton yacht et toi, vous vous connaissez suffisamment bien pour vous faire mutuelle confiance. Et qu’en même temps, sans doute te survivra-t-il. Ou pas.
Alors, tu fais au mieux, cosmétique et esthétique, pour continuer à naviguer, partager et te faire plaisir. Tentative d’élégance cool. Grâce à lui «elle », tu sais que tu sauras échapper à ce monde totalement barré.
Le matin ou le soir où l’envie te prend de larguer les aussières, hisser les voiles et débrider le spi pour courir avec les vagues et le vent.