Lorsque tes docksides…

… courent dans tous les sens. Surtout vers la porte en direction de la mer, dis toi qu’il va être temps d’y aller. Juste pour les rassurer. Tu n’es pas rangé sur une étagère terrienne. Tu es un sailor qui aime trop jouer avec la réalité de la mer, des vagues, des vents, des courants, des cailloux et croiser rencontrer des amis, des potes, des souvenirs. Plutôt que d’atermoyer sur la société qui s’auto pourrie, engage-toi à retrouver les tribus d’antan pour mieux résister à la normalisation gouvernementale (tu raques, babouin, j’assume tes besoins – ou pas)

L’agriculteur creuse son sempiternel sillon avant la moisson. Idem pour le navigateur.

Donc là, Saba décolle du Légué le 22 septembre à la marée du soir.

Destination le bassin du musée des chalutiers dans le port ville aux deux tours qui vit passer Aliénor d’Aquitaine, les

Templiers, passa d’Angleterre à France, puis Duguesclin – je like ce gars-là depuis longtemps, sacré Bertrand – , exporta des vins et des eaux de vie d’Aunis et de Saintonge, fut parpaillote tendance Calvin – toujours en fait – , vit naitre l’efficace Jean Guiton sous Richelieu et demeure le second port négrier de France au 18ème siècle avec près de 427 navires négriers.

Reprenons pied, la suite va suivre. Saba est toute belle et prête au gentils affrontements régatiers.

 

 

Saba par l’illustrissime Joël Selo lors d’un drôle de (trop long) moment fait de grêlons et de coup de vent, tournant, une nuit entre Yeu et Belle Ile.

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