Les vues du large de Lady Taud

Dans la chaleur des tempêtes d’hiver.

 

6tempete 

6bambousCoups de vent enchainés à 50 nœuds décibels sur mer et sur terre assortis de belles rencontres au Nautic où l’on cause embruns sur la moquette du salon.

Dans mon jardin, j’ai arrimé les plantes bousculées échevelées couchées par les grands vents violemment venturi des villes.
 La plante en jardin clos méconnait autant son bonheur d’alcôve enclose protectrice que l’habitant d’une maison abritée des vents cardinaux par tradition coutumière, frileusement enfouie au creux d’un vallon méprisé par l’ouragan qui ne sait par où infiltrer sa brutalité.
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Toussaint Day vu du large

La fée cloche-pouf YOUPIYOUROPE et les 455 millions d’anorexiques dubitatifs & River trip with Karens & Lady Taud’s thoughts corner.

Knife scoop (si on n’y prend garde) : un hémophile indien des plaines du Kentucky saigne-t-il plus qu’un hémophile rougeaud de La Plaine Saint Denis?

5indienCette interrogation est particulièrement intéressante car jusqu’alors personne ne s’était posé la question de se la poser avant de la poser. Ni même de l’imaginer à vrai dire. Quand à l’exprimer, mieux vaut vache cochon, couver ! On en retrouve toutefois des prémisses chez Fenimore Cooper : après son corps à corps sauvage avec le grizzly Teddy Beer, Uncas, le dernier des Mohicans, épuisé malgré sa force morale, n’avait pas remarqué les piquetis de taches hémoglobineuses de son mocassin gauche qui éclaboussaient l’épaisse couche de neige comme les miettes de pain du petit poucet nourrissaient les bêtes de la forêt.5sanstete

Eclaboussures rosâtres à l’identique de celles du zinc of the Platinium Café installé dans la bourgade jouxtant la basilique dédiée à l’évêque sans tête et abritant la fine fleur de la royauté francaoui. « À la Saint-Denis, bécasses en tout pays »

5eu

Vu à la télé : réduction drastique des subsides européennes alimentant les banques alimentaires parce qu’en temps de crise économique et sociale la priorité pragmatique ne peut plus être d’alimenter les sous alimentés ; on ne peut aider les sous alimentés à manger que lorsque l’économie florissante le permet. – Même s’ils n’en ont plus besoin ? – Même s’ils n’en ont plus besoin. Il y a un temps pour tout : manger à se péter la panse ou mourir de faim. Relis ton horoscope en commençant par la faim ou change de dattes.

Dans la famille YOUPIYOUROPE, le trio de pitres fondamentaux, Paix de Nonne, Liberté Tanos, Prospérité Pourki et leur frangine la fée cloche-pouf, afin de distractionner les députés youpiyourop&1 et les fonctionnaires youpiyourop&1 fatigués de transhumer entre Alsace terre de France et Belgique, terre de Wallonie, leur interprètent leur nouveau sketch : Celui qui n’a pas une Rolex à 50 piges a raté sa life !. Une adaptation spontanée suivie de remords télévisés d’un feu* grand monsieur de la com’ qui est atteint par la limite (7 à 77 ans) d’âge pour aller voir le Tintin de Spielberg ; c’est con compte tenu du taux de progression exponentiel du marché des seniors +++ de leur limiter l’accès aux boules de cristal et aux cigares du pharaon. Interdit-on aux juniors de lire Notre Temps et de dévorer nos 30 millions d’amis ?

Donc, à l’occasion d’un reportage sur les Banques Alimentaires, j’ai découvert une fois encore la puissance du bénévolat sur les syndicats, pardon, sur les spécialistes professionnels imbus nantis du prétexte de 5bas’activer comme altruistes bienfaiteurs de l’humanité à heures fixes. Assurés du Paradis puisqu’ils purgent leur purgatoire et s’indulgent de l’indulgence plénière pour avoir classé l’identité des papiers de sans papiers et vérifié l’adresse des sans logis. Indifférents aux week-ends, congés, ponts et arrêts maladie des sus évoqués super pros du social, les bénévoles des BA – et leurs homologues associatifs grands et petits – se lèvent gratos de très bonne heure, stockent, emballent, chargent et gèrent gratos (suspect, non ?) au milligramme toutes les denrées destinées à nourrir cette humanité – mein Mitmensch, mein Bruder – qui n’a qu’un but au quotidien : se nourrir et nourrir ses petits. L’humanité est derrière chaque porte, pas uniquement derrière celle du 164, rue Ambroise Croizat à 93528 Saint-Denis.
De notre correspondant à Neuilly : même dans le 9-2 ? S’interpelle Marie Chantal.
Et aussi  à Londres ? Yes, we can, Anglaise.

Si on accepte l’abandon du principe de solidarité, à quoi sert l’Europe ?

What means Europe without fellowship

Comment 34 000 fonctionnaires nantis et privilégiés – on ne va pas revenir sur l’énoncé des privilèges, chacun en sait une partie – s’autorisent à prendre la décision de se fourrer le doigt dans l’œil, sans autre risque ophtalmologique personnel (100% mutuelle) que celui de déclencher des conjonctivites aigues aux 455 millions de ressortissants européens, et décident de réduire drastiquement l’aide à la classe montante des affamés ? What’s your name, Betty Boop ? I’m the acid queen Youpiyourope.
Like the rope you use for hanging presumed outlaws, said the judge Roy Bean.

Donnez-nous notre pain quotidien est une supplique onirique comme bouffer du curé est une métaphore allégorique redondante (Redon + Dante = kêr vihan brud vras & Alighieri di Firenze). Les mots ne nourrissent pas et les recteurs sont mal nourris. Sauf les prélats qui se prélassent et les chats moines qui se chamaillent en attendant le chocolat fumant et les viennoiseries du goûter (Nanni Moretti di Trentino-Alto Adige und von Trentino-Südtirol- cf. Habemus Papam)

River trip with Karens

5pirogueThis peacefull scene took place in 2000, august 2000. A sunny journey on board a long tail boat sailing on the Moei River which separate Thailand and Burma as a natural border.

5tennyson

Tennysson, Victorian poet.

The 9 y.o. girl sitting on the front side of the boat is named Chloe.
The guy just behind her is named Tennyson as the famous Victorian poet:

 

“ … They had neither food nor money, they had neither service nor trade; They were only shiftless soldiers, the last of the Light Brigade. They felt that life was fleeting; they knew not that art was long, That though they were dying of famine, they lived in deathless song….”

Tennyson is a Karen resistant, special duty, member of the KNU leaded by General Bo Mya (1927 – 2006). The last time Tennyson called me was for proposing to give him money for buying two tanks. Or helicopters, I don’t remember.

We met the general Bo Mya in his kind of Rintintin’s wooden fort where sunglasses, earphones guys with AK 47 (Kalashnikov) tried to look like movies body guards lost in the deep jungle. The famous Bo Mia was an old man who farts deeply every 5 minutes.

So.
On board, the other guys too are Karen members of the KNU.
It was a common quiet journey on the river when we visited a military group of young Karen soldiers hidden among sand bags and weapons in the deep Burmese jungle, most of them with arm and leg prosthesis, hardly wounded. Hardly smiling and welcoming us too.
It was a common quiet journey, nobody shot from both side of the river Moei.

The great human stories are not the official ones but those lived by proud people fighting for their freedom. Oh the wind the wind is blowing, through the graves the wind is blowing; Freedom soon will come (Leonard Cohen)5voile

Lady Taud’s thoughts corner
Remember the old stories, gaucho. L’humide empreinte éphémère des pieds, chaussés ou non, d’un équipier sur le pont de ton canote ne disparait jamais.

 

* pas feu parce qu’il a défunté, mais plutôt parce que comme Sartre, il tarde à disparaitre des ondes médiatiques pour aller cultiver son jardin en s’appuyant sur son expérience pour se faire un départ honnête. Pas facile d’abandonner la course, hombre.

Les vues + ou – larges du large de Lady Taud

Qu’est-il advenu du Snark de C & J London?

What happened to the Charmian & Jack London’s Snark?
& what happened to the London’s socialism concept?4london

Et qu’est-il devenu du socialisme de London ? …

Christ was a Socialist, he told her.

« Christ died two thousand years ago, » Saxon said.4jack
« Well? » Tom queried, not catching her implication.
« Think, » she said, « think of all the men and women who died in those two thousand years, and socialism has not come yet. And in two thousand years more it may be as far away as ever. Tom, your socialism never did you any good. It is a dream. »
« It wouldn’t be if– » he began with a flash of resentment.
« If they believed as you do. Only they don’t. You don’t succeed in making them. »
« But we are increasing every year, » he argued.
« Two thousand years is an awfully long time, » she said quietly.

Her brother’s tired face saddened as he noted. Then he sighed:
« Well, Saxon, if it’s a dream, it is a good dream. »
« I don’t want to dream, » was her reply
« I want things real. I want them now. »

The Valley of the Moon, Jack London (1913)

… Le Christ était un socialiste.

4tom-Le Christ et mort voici deux mille ans, interrompit Saxonne.
– Eh bien ? demanda Tom, sans comprendre où elle voulait en venir.
– Pense à tous ceux qui sont morts pendant ces deux milliers d’années, et le socialisme n’est pas encore venu. Dans deux mille ans encore, peut-être sera-t-il aussi loin que jamais. Tom, ton socialisme ne t’a jamais fait aucun bien. C’est un rêve.
– Ce n’en serait pas un si… commença Tom avec une ombre de ressentiment.
– Si les huîtres pensaient comme toi. Mais ce n’est pas le cas, et tu ne peux les obliger.
– Mais notre nombre augmente tous les ans, plaida-t-il.
– Deux mille ans, c’est bien long, dit-elle tranquillement.
Son frère hocha la tête, et son visage fatigué s’attrista. Puis il soupira :
– Eh bien, Saxonne, si c’est un rêve, c’est un beau rêve.
– Je ne veux pas rêver, fut la réplique. Je veux des choses réelles, et je les veux tout de suite.

La Vallée de la Lune, traduction Louis Postif (1926)

Du has been socialism au Nationalsozialismus

Saxonne et Billy étaient déjà has been dans leur quête du bonheur terrestre (où la félicité se construit par l’agriculture piochée au coude à coude sur une terre vierge acquise au détour d’un chemin merveilleux semé d’embuches indispensables pour y parvenir) puisque les terres avaient été déjà largement distribuées. Ce fut leur histoire.
Par quels détours politico-poétiques, les bons sentiments du socialisme façon 19é siècle de Jack London ont pu aboutir à la glorification du Nationalsozialismus ?
On a éteint les lueurs nazies pour que les sempiternels détours et retours de parangons accaparateurs récupérateurs de vérités passagères, stimulés par l’ordinaire volonté de pouvoir, nous assènent des doctrines utiles aux girouettes. Tandis que les rêves de société idéale, confrontés autant qu’opposés à la cupidité du quidam ordinaire, réinventent indéfiniment l’état d’utopie (Thomas More + Erasme). L’utopie stimulant franchement l’humanisme, ce foutu concept où l’harmonie sociale se construit hors de toute finalité métaphysique. Opium du peuple et jeux du cirque. Tout candidat ne devrait-il pas, après avoir été élu étiqueté socialiste générique, adopter ensuite une moralité moins caricaturale et désuète et, contemplant l’isthme abyssal qui le sépare du social initial, s’afficher gauchier de droite ou mieux droitiste de gauche ? Le socialisme n’est-il pas l’apanage des rêveurs et peut-on être dirigeant pragmatique et socialiste onirique? Alors même qu’un vernis d’histoire ramène les révoltes sublimes à des anecdotes en disparition et que la révolte pantagruélique de l’individu se confond dans l’humus rotatif planétaire.

Le chemin du fascisme gouvernemental (qui rime avec piédestal, mandale et emmenthal) est plus court en partant de la droite mais on y accède très naturellement en venant par la gauche.

Alignons humanisme puis utopie puis social puis socialisme puis socialiste : à quoi parvient-on ? A l’homme qui s’oppose par calcul et dispose en retour du confort matériel. Un bon indien est un indien mort, disait Custer qui fut considéré comme un spécialiste des Indiens. Peut-on réellement être un spécialiste du socialisme lorsque les hordes d’affamés spoliés qui frappent à la porte de l’élu social sont des statistiques? Tiens la tête droite, homme de gauche. La politique sociale est aussi gauche à droite qu’à gauche.

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Tandis que le Samu social et les Banques Alimentaires vont subir des coupes sombres et les populations midsize, middle class, mezzo giorno, mi figue mi raisin, se voir un peu plus spolier, au nom de la crise, de la Fr4tonneauance et patin couffin : si on accepte l’abandon du principe de solidarité, à quoi sert l’Europe ? a dit machin tribun. Si on accepte l’abandon de la solidarité, à quoi servent les gouvernements élus par le peuple ? A quoi sert le peuple sinon à promouvoir des gouvernants solidaires ? A quoi sert le terme solidarité nationale ? A quoi sert le peuple? Bonne question.

«… Avec un taux record de prélèvements obligatoires de 44,5% du PIB, la pression fiscale atteint en France les limites du supportable et sape sa compétitivité. Lorsqu’on sait que les dépenses publiques représentent 56% de la richesse nationale – autre record- …»
(Le Figaro édito Gaëtan de Capèle 29/09/11)

C’est sans doute afin de ne pas affaiblir davantage l’économie que les gouvernements successifs pratiquent la politique du cash & carry sous la forme de valises remplies de liquidités.

Les enquêtes peu discrètes de Lady Taud

4lady– Ce ne sont pas quelques oeufs d’esturgeon qui pourraient séparer le socialisme du social, lança miss Lady Taud qui descendait à cheval l’escalator de son yacht pour m’envoyer en mission :
– Va prendre une douche commune avec tes congénères, m’intime-t-elle, féminine jusqu’au bout des ongles et mèremptoire jusqu’aux tréfonds de ses riches possessions avantageuses.
– J’eusse préféré avec les tiennes, rétorquai-je, mutin maladroit mais direct  dans l’affect.
– Là n’est pas le sujet de l’infiltration ni de l’immersion ; il s’agit d’une mission dont l’objectif est, tu me connais, de faire bouger les choses afin qu’elles ne se complaisent pas dans une mauvaise pente pendante, dit-elle tandis que je l’aidais à descendre de sa monture (photo). Lorsqu’elle me quitta pour gagner la terrasse de Sénéquier, je me trouvais, perplexe, dans la position du missionnaire, contemplant les images théoriques de ses cours polycopiés destinés en principe à l’amener à ondoyer gracieusement dans les amphithéâtres savants.
– Pas facile, la gracile.

Sur mon chemin j’ai croisé, gravissant les marches du tribunal, 2 stress comparés.
Ahmed d’abord, dès potron minet, voleur de poules de basse-cour encadré par 2 gendarmes blasés aux fourragères délavées.
Puis Dominique, tard dans la matinée, violeur de poules de luxe précédé par 2 avocats avides aux honoraires inconsidérés.

Ahmed est maghrébin ordinaire, Dominique ponte socialiste. Attention les oeufs à l’heurt du ponte !

Je notais le fait divers socialo-sociétalement différenciateur sans statuer particulièrement, noyés que nous sommes sous les infos storytellées, avant d’entrer au hammam.4storytelling
Je pénétrais en totale nudité au sein d’une société mâle immergée dans la vapeur d’eau ambiante où les formes luisantes des pachydermes couscoussés se mêlent à l’ascétisme squelettique de Lawrence d’Arabie, le chamelier famélique.
Les discussions que j’entamais dans le cadre de l’enquête commandée par Lady Taud, des discussions de bain, tentaient d’amener mes voisins à évoquer le monde extérieur.
Mes interlocuteurs ne se souciaient que de leur bien être, uniquement, personnellement. Se tourner, se chauffer, se faire masser, respirer, plonger, sans concessions au qu’en-dira-t-on.
Entre les onomatopées de satisfaction, les palabres portaient sur la famille, les amis, les proches. Les plus anciens causaient pijots et chameaux.

(À suivre)4escapade

 

Les organisations de Lady Taud du 26 septembre

Du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011

La biennale d’Arts sur Scène

3bea

Grande marée du côté de Bréhat – Béatrice de la Patellière

L’ambiance sous le timide soleil de septembre éclaire l’estran,
où rigoles furtives, cailloux polis, sables inertes et rochers lointains se feraient estivants bronzants
si le concept des allers retours des marées n’était entendu depuis les premières lunes du monde.
Acrylique sur bois – 60X50.

Asnières sur Seine est trop éloignée de l’influence des marées pour qu’on imagine un jour y ramasser un ormeau ou une crevette ; y glaner peut-être, ormeau dans les andains, crevettes dans les chaumes. On y a remarqué toutefois une œuvre due à Béatrice de La Patellière : Grande marée du côté de Bréhat.

Pour se rendre sur la grève ci-dessus : Départ vers Caen, puis la baie du Mont Saint Michel, Saint Brieuc vue d’en haut, Paimpol, Botrel, Croix des Veuves, clochers avec vue sur les mers et parapets pour retenir les orphelins marins, Loguivy de la mer/ « Tu regardes mourir, les derniers vrais marins/ Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port/ S’entassent les carcasses des bateaux déjà morts », et puis mon frère Yves parti à Islande, et ce Loti Pierre, le Rochefortais Julien Viaud, mangeur de régionalismes ( qu’a-t-il fait de Ramuntcho, Aziyadé ?), officier de marine «  Monsieur Pierre Loto, capitaine de vessie » et des hauteurs de Ploubaz, la vue lunaire de l’archipel bréhatin. Ca klaxonne derrière, reviens rêver une autre fois, une autre saison, une autre heure, une autre marée.

Biennale d’Arts sur Scène,
du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011
– Espace Concorde-Francis Delage –
Asnières sur Seine
(Entrée libre)

 et

Du vendredi 14 jusqu’au dimanche 16 qui suit.

Dernier rallye régatier 2011 du YCC
(musique, littérature, gastronomie et beaux bateaux)

Le vendredi 14 octobre à 18:00
Salle de Réunion de la Capitainerie de Boyardville
(Ile d’Oléron)

3larssonL’écrivain Björn Larsson « le vrai Suédois qui s’exprime dans ce véritable français que n’utilisent plus guère que les savoureux de la langue de Molière, Rabelais, Rousseau, Marivaux, … » anime une conférence sur le thème :

Quelle littérature pour raconter la mer ?

Björn Larsson est né en 1953 à Jönköping en Suède. Il est également marin, auteur de plusieurs romans et d’un essai (La Sagesse de la mer, Grasset, 2002). Il a connu un succès international avec Long John Silver (Grasset, 1995), aujourd’hui publié dans dix pays. Le Cercle celtique (Denoël), Le Capitaine et les rêves (Prix Médicis étranger, Grasset, 1999), Le Mauvais Œil (Grasset, 2001) et La Véritable Histoire d’Inga Andersson (Grasset, 2004) ont touché un large public. Il a écrit Besoin de liberté (Seuil, 2006), directement en français. Il vient de publier un recueil de nouvelles, Le rêve du philologue (Grasset, 2009) (d’après source Wikipédia)

L’événement littéraire est organisé par
Christophe, VP Culture & Patrimoine du YCC, & Agnès.

A l’issue de la conférence, la librairie bordelaise, La Machine à Lire
mettra à disposition des ouvrages liés à la littérature maritime.

 

Kenavo_Penn_SardinPhilippe Payen y dédicacera
Kenavo Penn Sardin
et
Tsunamis
(Coup de cœur de la Rédaction de Thalassa)

 

 

Kenavo Penn Sardin – Après de multiples aventures dont une bataille homérique dans le cimetière de Douarnenez, l’équipage essentiellement breton ancrait leur gabare centenaire dans la petite baie d’Anguilla où les attend leur ami Barag. Toutefois, la douceur antillaise est perturbée par les échos des événements qui secouent la planète.

 

 

 

TsunamisTsunamis – Abandonnées par les gouvernements fantômes et livrées aux meilleurs sentiments comme aux pires pulsions, les populations jouent leur survie. Pendant ce temps-là, une immense armada de navires de guerre se regroupe dans la Manche, un avion militaire s’écrase en plein Atlantique, un ancien marine explose avec sa moto au fond d’un ravin, des populations cheminent dans Manhattan, un amiral de la Royale organise une joute navale homérique à Brest…

Le même équipage, confronté à des personnages et à des phénomènes extraordinaires, continue sa quête d’indépendance et d’identité sur mer et sur terre.

Et puis, un jour, la planète se fâche.

Un mardi de printemps, le premier tsunami ravage une colline d’oliviers dans la baie de Saint-Tropez.

Les digressions de Lady Taud (2)

Désir de fille est un feu qui dévore, désir de nonne est cent fois pire encore!
Jean-Louis Baptiste Gresset *2gresse

Ma mère, ma mère, en mer trois mois,
J’ai l’cabillot en feu furieux.
Mon fils, laisse donc partir le feu,
Que j’y apaise mes émois.

Rèv.Père Phil Le Pagan2canard

 

So, sister & brother, what’s the difference between Alamo famous heroes and Fukushima unknown zeros?

D’Alamo à Fukushima et de la valorisation du héros mort à celle du zéro inconnu

Alamo is more than a dream, Alamo is one of the international concept stories of freedom. When some people and among them worldwide heroes like Davy Crockett and Bowie, founders of a new born nation, fights against thousand soldiers. I don’t care of nationalities, just about their faith in ideal ways of living.

Alamo est plus qu’un rêve. Alamo est l’une de ces histoires devenues concept international – cf. storytelling – qui évoquent spontanément la liberté. Lorsqu’une poignée d’individus – avec parmi eux des héros tels que Davy Crockett et James Bowie, fondateurs d’une jeune nation – s’opposent à des milliers de soldats. Je me fiche de leur nationalité, seule leur foi en un idéal de vie permettra au monde de se survivre.

Davy Crockett
2crockett
& Jim Bowie
 
2jimbowie

John Wayne’s Alamo sentence when he was this good old times frontier and buffalo hunter cow boy that a part of American peoples preserve deeply in heart and spirit.

Et de la tirade d’Alamo si bien dite par John Wayne qui fit partie de la génération qui était encore tellement dans le mythe américain qu’elle l’incarnait à 100%.

« Republic. I like the sound of the word. It means people can live free, talk free, go or come, buy or sell, be drunk or sober, however they choose. Some words give you a feeling. Republic is one of those words that make me tight in the throat – the same tightness a man gets when his baby takes his first step or his first baby shaves and makes his first sound as a man. Some words can give you a feeling that makes your heart warm. Republic is one of those words.«  John Wayne in Alamo- Remember the Alamo

République. J’aime la musique de ce mot. Il signifie que les gens peuvent vivre libres, parler librement, aller et venir, acheter et vendre, être saoul ou sobre, comme ils en ont l’envie. République fait partie de ces termes qui me nouent la gorge – le même sentiment que celui éprouvé le jour du premier pas de ton enfant qui entre alors dans le monde adulte. Un certain nombre de mots vous réchauffent le cœur. République est l’un de ceux-là.
John Wayne.

The song now !…

Hi, dude, listen to Johnny Cash singing the dedicated song written by Texan folk singer
and songwriter Jane Bowers : Remember the Alamo.

 


2canard

Les défenseurs d’Alamo, quand bien même ils ne tenaient sans doute pas à mourir ni à entrer dans l’histoire, sont au moins devenus des héros. Mais quel épithète, appellation, sobriquet peut-on donner aux victimes anonymes des catastrophes causées par la suffisance des gouvernements ? Comme Fukushima.Victime est trop généraliste. Assassiné, massacré, décimé, exterminé, dépouillé, … manquent de précision. Sacrifié conviendrait mieux, non ? propose le quidam confortablement assis dans le Chesterfields® soigneusement ciré sur lequel se reflète la danse des flammes soigneusement ordonnées de la grande cheminée. L’hôte, caressant tendrement les épaules de son épouse, précise, confiant : en effet, ami, seule la circonstance vous fait passer de héros à zéro.

Loin, très loin, en Nipponie, du fond d’un tas de décombres couvert de terre et de vase, d’inaudibles borborygmes tonitruants s’élèvent : ta  gueule, sinon on se met en colère et on pactise avec la terre pour te la faire bouffer!

Ok, ok, l’image est facile. Aussi facile que de passer de vie à trépas. Même pour les héros anonymes.

So, remember Fukushima, the nuclear concept of dying

Souvenez-vous de Fukushima, le concept nucléaire de mort

–> One local european witness = Un témoin

–>Another one, my eldest for his job = Un second, mon fils grand reporter

2canard

 

Tribute to heroes, those French people who have participated to American & Mexican wars.

D’autres, parmi les obscurs acteurs de nos guerres de prétexte (appétits mégalomaniaques de gouvernants qui préfèrent aller voir ailleurs que de mettre les mains dans leur cambouis national) se survivent par le souvenir d’eux-mêmes et de leurs faits d’armes

F2basbretonirst of all, a guy from Bretagne who fought in Mexico (1861 – 1867) under Napoleon the third and after for Maximilian the first.

D’abord, le prolixe Jean-Marie Déguignet né en 1834 à Guengat, près de Quimper, décédé le 29 août 1905. Il nous laisse cette pépite truculente présentée « découverte » par Anatole Le Braz en 1905 : Les Mémoires d’un paysan bas Breton. Tour à tout mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Jean Marie décrit une vision décapante de la Bretagne d’alors ; mais aussi de l’armée impériale à travers les campagnes de Crimée, d’Italie, d’Algérie et du Mexique.

Concerning Alamo, the French native Louis Moses Rose’s gun is a souvenir in the Alamo museum.

Et concernant la bataille d’Alamo, l’histoire de Louis Rose, né en Ardennes en 1785.
Ancien grognard de Napoléon, il reçoit la Légion d’honneur comme lieutenant en 1814.
Il sert dans les campagnes de Naples, du Portugal, d’Espagne, ainsi qu’en Russie. Il avait déjà 51 ans à Alamo où on le surnomme Moses (Moïse). Il combat dix jours avant de quitter le fort avant l’insurrection mexicaine.
Après plusieurs mois d’errances, il revient à Nacogdoches (Texas) où il ouvre une boucherie. En 1842, il gagne Logansport en Louisiane où il meurt en 1851.

Louis Moses Rose ne s’est jamais marié et n’avait pas d’enfant. Sa seule descendance est celle de son frère, Isaac Rose, qui, lui, a eu sept fils.
Depuis 1927, le revolver de l’Ardennais Louis Moses Rose fait partie de la collection du musée d’Alamo.

Louis Moses Rose2moses-rose

 2images10

Have fun, sun & have a look on your job corner, enemies prowl about the street (shareholder, friend, neighbour, assistant, …)

Amusez-vous, bronzez, mais gardez l’œil sur votre job, l’ennemi rôde (actionnaire, ami, voisin, assistant, …)

* Jean-Louis Baptiste Gresset2gresset

Jean-Baptiste Gresset, jésuite et professeur, publie en 1730 une « Ode sur l’amour de la patrie » avant de s’adonner et d’exceller dans le genre littéraire de la poésie badine qui raille et s’amuse de la vie des couvents. Son chef d’œuvre du genre  est le poème « Vert-Vert », ou les voyages du perroquet de Nevers de 1734. Qualifié de phénomène littéraire, le succès est considérable et sera suivi du « Lutrin vivant » et du « Carême impromptu ».

Les digressions de Lady Taud

1gilles-de-retz-plus-vrai-que-natureDe Gilles de Rais (Retz) à Delta Sierra Kilo.

Les campagnes angevines, poitevines, liguriennes conservent assurément enfouie dans leurs bocages la mémoire du passage des séides rabatteurs du capitaine de Jeanne d’Arc et maréchal de France, Gilles de Rais (Retz), premier baron de France à avoir été jugé, condamné, pendu et brulé.

1landruDes souvenirs aussi vivaces et prompts à ressurgir que ceux de la bête du Gévaudan et des fumées échappées de la cuisinière gambaisienne du sieur Henri Désiré Landru.

Gilles, c’était le Moyen Âge.

Depuis, c’est la République où l’élu l’est sur des « valeurs » qui mènent des ministres en goguette diplomatique offshore à perpétrer les traditions cavalières hexagonales auprès des horizontales ressortissantes (et ressortissants, la parité que diable !) des colonies, protectorats, périphériques et antichambres.

On raconte chaque heure une nouvelle histoire de jambes en l’air consentantes ou forcées. Les fausses pistes et les vrais scoops font naitre l’enthousiasme pour des impasses regrettables ici-bas ; en haut, tout se règle en famille. Le voleur de poule n’entre pas dans la basse cour du zoophile ; comme l’amoureux platonique n’interfère pas sur le consommateur de sexes.

1gevaudanGeorges Bataille (Le Procès de Gilles de Rais, 1965) voit en Gilles de Rais la figure exemplaire d’une époque de la féodalité où la raison balbutiante n’avait pas encore muselé la fête archaïque de la violence : « Sa noblesse a le sens d’une violence ne regardant rien et devant laquelle il n’est rien qui ne cède ». On pouvait invoquer l’archaïsme médiéval ou du moins le prétexter.

 

Faut-il sauver le soldat Stroscane ? Gilles de Retz, pair de France, bénéficia d’un traitement de faveur dû à son haut rang. On ne le brula que partiellement afin qu’il puisse être enterré ; ses camarades de jeu furent incinérés jusqu’à complète disparition.

Je sais pourquoi on a inventé le mal de mer : pour donner un nom et faciliter la nausée.

2006 – Riding Road 66, away from home

Elles sont et il est entré(e)s dans la légende de la mother road.

Yep! Casting : Béatrice, Chloé, Laura & Philippe

28 juillet – NYC.

Ph. Arrivée à NYC. L’hôtel e-booké s’avère être  une sorte de clapier cosmopolite malgré tout bien situé en bordure de Central Park.

  1. Humé l’air new-yorkais à 23 pm et stop au Starbuck Café.

Ph. Dès le lendemain, changement de résidence new yorkaise pour l’hôtel Newton.

  1. Même quartier sur Broadway.

29 juillet – NYC

  1. Enaurme breakfast. Pancakes burp!

1st shopping shoes sur Broadway.

On a tout essayé!

Ferry pour Staten Island, en rade de Manhattan. Génial et gratos. Le »tuyau » est génial, merci le Routard !

Empire State Building: 86 étages et 2h30 de queue.

Shopping chez Macy’s.

Ph. Coup d’oeil dans le flot d’autos sur Ground Zero.

 

 

30 juillet – NYC

  1. Découvert un amour de bakery pour breakfast.

Ph. Discussion avec la serveuse d’origine grecque qui cumule 2 jobs à plein temps. Que dirait notre Madame 35 heures ?

  1. Journée all around Central Park. Design museum (shopping) Guggenheim et MET tout l’après midi.

Vague concert Rap à Summer stage.

Strawberry fields Garden.

Ph. Tribute de Yoko à John. Chloé danse là où couru Dustin Hoffmann de Marathon Man.

31 juillet

New York City – Nuit vers Chicago.

  1. Shopping sur Broadway. Breakfast au charmant Café Lila où tournèrent Meg Ryan et Tom Hanks dans « You’ve got a mail »

Ph. 15.00 PM. Embarquement sur la 42nd. Souvenir Macadam Cowboy.  Greyhound prévu pour le trajet de 12 heures NYC-Chicago. Suite à un incident entre un latino et une passagère blanche, intervention menottée des forces de police sur un parking en pleine nuit. Welcome America. Et finalement 19 heures de bus.

Arrêt changement de bus et de chauffeur à Pittsburgh au tout petit matin. Les miss se restaurent dans la gare routière à 2 a m !

1er août – Chicago Illinois

Ph. Arrivée à 11 heures AM (au lieu de 9 heures) avec heureusement 1 heure de décalage horaire sur NYC.

Chicago Illinois, nous voila!

Nous récupérons la voiture de location (Alamo Rent), la Pontiac blanche 6 cylindres de 4 litres qui nous emmènera jusqu’à LA. A près de 6000 Kms de là.

Après « quelques » recherches et renseignements auprès des autochtones et des demi tours peu académiques, nous trouvons l’hôtel pré e-booké situé à environ 60 Kms au nord du centre ville.

  1. Hôtel + spa + fitness. Extra!

Ph. C’est grand l’Amérique et le mile US vaut 1,6093 Kms ! Avec de plus l’intégration de la logique des panneaux routiers à appréhender. Heureusement, les Etats-Unis pratiquent des tarifs sur l’essence moins prohibitifs que notre doulce France. Soit 3$ pour un gallon.

Petits calculs et commentaires rapides : un gallon US représente 3,785 litres. Ce qui représente un coût au litre de 0,80 $. Traduit dans nos €, le litre d’essence unloaded normale coûte donc 0,65 € ! Presque un plaisir de faire le plein et vive l’euro tant qu’il demeure fort ! Heureusement car la forte cylindrée automatique est gourmande.

Dîner dans un restaurant de l’autre côté de la (très) large avenue qui borde l’hôtel. Miracle civique: les Américains stoppent leurs voitures au passage des piétons (même Français) !

  1. Premier coucher de soleil technicolor et grand écran.

2 août – Chicago Illinois à Saint Louis Missouri

Ph. Un roboratif breakfast et hop, nous retraversons Chicago par les périphériques pour mettre nos pneus alternativement sur la Route 66 et la Highway 55. Aperçu de la prison de Joliet célébrée par les Blues Brothers, Jake et Elwood.

Déjeuner en terrasse dans notre première petite ville, Pontiac. Les convives américains préfèrent la climatisation du restaurant tandis que nous observons les allers et venues des locaux à bord de leurs gros pick ups.

Nous passons Bloomington, Springfield pour entrer dans Saint Louis Missouri. Sur les bords du Mississipi. Guidée par l’arche gigantesque qui célèbre le renouveau économique ( ?) de la ville, nous circulons dans le downtown avec ses bâtiments 1920, ses innombrables parkings à 10 $ de l’heure, les quartiers pauvres ponctués d’églises riches, la maison musée de Scott Joplin., les jolis quartiers résidentiels ombragés,…

  1. Brique rouges, maisons hantées, bed & breakfast peut être pas hanté mais digne de Psychose !

Ph. Nuit dans un hôtel près de l’airport. Avec une piscine surchauffée. Hamburgers US façon fast food US avec aircon US de l’autre côté de la route.

3 août – Saint Louis Missouri à Lebanon toujours Missouri

  1. Walk of fame et brunch au Blueberry Café du mythique Apollo Theater. Des milliers de vinyles et des juke boxes. Découverte de la Root beer. Hard. Entre chewing gum et Codotussil !

Ph. Chuck Berry himself est programmé pour le 12 août! On revient ou on reste à l’attendre, dis ?

Difficile recherche du walk of fame (nous cherchions le hall of fame ?). J’avise le shérif stationné dans sa grosse auto B&W, il m’assure que nous y sommes au walk of fame, je lui demande où il est, il préfère quitter son stationnement devant ma mauvaise volonté. Le walk of fame, tu marches dessus, Frenchie. Tous les noms connus méconnus du blues Mississipi style sont là, inscrits sur le trottoir !

Quelques miles plus tard vers l’ouest, stop in Waynesville et son vieux relais de poste. Notre premier gros gros orage avec torrents et rafales. Ensuite c’est tantôt la Route 66, tantôt la Interstate 44. 55 ou 70 mph. Habitat pauvre, beaucoup à vendre ou à louer, vendeurs de bagnoles d’occasion, flea markets version shit markets.

C’est Lebanon. Liban. Nous sommes donc à « quelques » Kms de l’actualité internationale. Difficile de trouver une chambre car l’événement annuel perturbe la ville : 3 jours de concerts de gospels et 10 000 habitants supplémentaires. Une note spéciale pour le gérant de l’hôtel qui a couru la ville pour nous rapporter un adaptateur pour nos prises électriques européennes. Cadeau. Merci à Sue Helen et à Mister Young. Comment Laura a commenté le geste marketing de Mister Young ? Lui demander, je ne répète pas l’humour même si je l’apprécie.

  1. Première laundry. Diner extra low carb & cal.

Ph. Célèbre restaurant pour ses steaks et ses catfishes dont nous avons fait la fermeture à 9.30 pm.

 4 août – Lebanon Missouri à Tulsa Oklahoma

  1. Repérage difficile. Dîner au drive in + menu Mc Do, fréquence FM 98.8 sur l’autoradio pour Pirates des Caraïbes 2. Brave Mc Do, le même pour le breakfast.

Ph. Les bandes annonces racoleuses avant le film incitent à écouter le Star spangled banner mais surtout à s’impliquer l’âme dans une religion en s’inscrivant auprès d’une église américaine ! Chloé s’insurge à propos du long baiser de l’héroïne au capitaine pirate Johnny Depp & Sparrow  alors qu’elle va se marier au gentil Norrington !

  1. Marché aux puces gigantesques mais pas d’arrêt !

Ph. Nos miss découvrent que les passants interpellent notre quatuor majoritairement féminin, 3 – 1, par avec un joyeux : Hey, guys ! Ou alors par Hey, folks !

Un morceau de Route 66 au Kansas. 10 Kms d’asphalte, de cailloux et de terre pourris. Et l’ex biker épicier auquel je demandais si c’était bien la mother road qui se marre en lançant » welcome in Kansa, folks ! ». Sa boutique maison sombre et grillagée a sûrement inspirée Arthur Miller et John Huston lors du tournage des Misfits, tournage après lequel le trio de chasseurs paumés de mustangs perdus, Marilyn, Clark Gable et Montgomery Clift décida de gagner l’au-delà !

5 août – Tulsa Oklahoma à Clinton Oklahoma

  1. Via Chandler et son museum Route 66. Shopping.

Ph. Le responsable du musée voulait vraiment nous intéresser à ses trésors. Il nous a raconté qu’il voyait passer des bikers surtout suédois ( ?) et qu’une partie de sa famille est originaire de France. Le guy a l’air tout heureux de parler et il est vraiment gentil. Comme la majorité des gens rencontrés.

  1. dîner au Fat Catz avec son ambiance super. Puis bowling. And the winner is … Laura !

A la piscine, rencontre avec Flipper le plongeur et sa radio branchée à fond ! Sa période dauphin passée et pour épater more & more les 2 girls, il fonce se changer et revient en cow boy ! Ses éperons claquent sur la margelle de la piscine ! Son dad’ se loue comme cow boy dans le coin. Alors Flipper s’ennuie.

Le patron de l’hôtel est un indien. Mais des Indes.

6 août – Clinton Oklahoma à Tucumcari New Mexico

  1. C’est dimanche et tout est fermé à Clinton. Donc pas de musée Route 66. C’est le Texas. Dans le désert, déjeuner à st Mary, mère de tous les saints. La croix la plus haute de l’hémisphère éclaire les Chrétiens !

Ph. Tentative de récupération de nos âmes mécréantes par la religieuse d’origine suisse qui papote et papote, bala bala…. Elle a été en poste à Panama, au Costa Rica et termine son sacerdoce dans l’Oklahoma. Pas de prix sur le menu simple. En échange du bon repas, tu poses dans une boite transparente ce que tu paierais normalement pour déjeuner.

Nous nous sommes intéressés à l’histoire de l’immense croix, ses records de cubage de ciment, le nombre d’allers retours de camions, le timing optimisé et le patronyme du créateur ingénieur roulant en Mustang rouge. Nous n’y sommes pas allés. Nous sommes donc des mécréants ! Alléluia !

  1. Amarillo. Impossible de trouver le cimetière musée de coccinelles beetles ! Par contre, c’est l’éclate au Cadillac ranch. On a tous tagué à fond les caisses !

On ze road again to New Mexico et dodo à Tucumcari.

Ph. Grande piscine grillagée au milieu de 360° de déserts et de ciels.

  1. Premier grand choc esthétique avec les chapeaux mexicains posés dans le désert. Important, le musée des dinosaures est fermé le dimanche.

Dîner dégueu chez Golden Dragon (chinois) !

Ph. Perdu sur le bord d’une vieille route anonyme de village semi fantôme ponctué de publicités lumineuses géantes et de ruines déglinguées. Le rêve américain et l’envie d’en sortir de ses 12 millions de laissés pour compte. Mille excuses c’est pas rigolo mais c’est la vérité vraie far from Bush & Nasdaq

7 août – Tucumcari New Mexico à Santa Fe New Mexico

  1. repartis sur la route avec Mister Neil Young en braillage de fond !

Lunch à Las Vegas du New Mexico. Celui de Butch Cassidy et de son Kid. Cantina super sympa. Meals un peu hot mais il va falloir s’y habituer.

Ph. Manos arriba, eso es une robo, répétaient Newman et Redford. Tandis que les propriétaires latinos de la cantina annoncent fièrement qu’ils font la cuisine depuis 1981 !

  1. Arrivée à Santa Fe.

Tout en adobe, repérage un peu difficile mais quelle ambiance en centre ville : concerts, balades. Soirée super, on a failli oublier la piscine ! Chlow & Law se sont fait un copain figé !

8 août – Sante Fe New Mexico à Taos New Mexico

  1. sante Fe. Après la piscine, Museum of fine arts. Magnifique patio mais collection décevante. Par contre nous plébiscitons le Indian Old & Modern Art Institute. Le IOMAI.

Brunch pour le fun à la french boulangerie située dans un sublime hôtel classé.

Embarquement pour Taos. Un détour erreur de 100 Kms à travers la mesa mais quelle beauté. Un ghost ranch fondé par Giorgia O’ Keefe, peintre iconique locale, dans les collines désertiques…

Ph. … transformé en centre de formation et de réflexion pour les adeptes d’une église du 22 ou du 47ème jour de bonheur de la cousine du grand père de la sœur d’une relation du vrai Christ !

  1. atterrissage sur Taos dans un orage colossal avec éclairs gigantesques. Nous avons oublié la piscine de l’hôtel, tout était déjà inondé !

Ph. La piscine était en réparation ou bien elle avait coulé. Quien sabe ?

  1. Shopping dans la vieille ville et dîner. Cantina superbe mais nous avons été virés à 21 pm because minors. Les filles étaient moyenne contentes d’être mineures. Dommage, ça commençait à chauffer, les musicos débarquaient, stetson et tiags,…

Vu de drôles de jeux de bar. Genre palet à aimant. Entre le curling et le croquet.

Ph. Taos, c’est la ville de Kit Carson, éclaireur, scout, franc mac, … Mais aussi pacificateur d’indiens à la winchester. Il s’éclipsa en homme respectable après avoir épousé la fille du notable local et lui avoir fait une douzaine de babies.

C’est aussi le St Germain des Pré teinté de St Tropez de la proche Californie. Cheveux blancs et catogan tendance Hopi pour ses messieurs artistes. Idem pour leurs dames artistes,  sans le catogan mais en jupes à motifs autochtones hecho a la mano.

Travolta habite par là et nous avons trouvé une deuche immatriculée localement. Le driver, interrogé, nous a dit pèle mêle que l’auto appartenait à son épouse, qu’elle parlait français (son épouse) et qu’il y en avait une autre (une deuche) à Santa Fe. Une blanche.

9 août – De Taos New Mexico à Albuquerque New Mexico

Taos old pueblo. Quelques pierres déjà en ruines.

Shopping bijoux chez Rose.

Survol du Rio Grande depuis le Gorge bridge.

Lunch au Yacht club (fluvial) du bord du Rio Grande. Heureusement pas de rafting (very little rafting) au milieu de 2 centaines de colibris et des images de la sainte vierge de la Guadalupe (elle sauve de la noyade)

Ph. Les pieds dans le Rio Grande à observer les rafteurs anonymes, life jackettés et casqués qui ramaient dur faute de courant et de vagues démoniques !

Sud Santa Fe : chemin des écoliers, Turquoise trail, plus anecdotique, sites de tournage de films : villes minières fantômes, tout fermé, villages top bab, jolie balade passéiste à Madrid.

Albuquerque : ce sont les freeways qui sont démoniaques. Hôtel super et juste en face les meilleurs brownies triple chocolat du far west. Puisqu’on vous le dit !

10 août – De Albuquerque à Gallup New Mexico

  1. Sandia Crest. 4,7 Kms de téléferico. Ca fleure bon en altitude. Superbe matinée dans la montagne. Pas vu de fossiles marins à 3000 mètres d’altitude mais des débris de crash d’avion !

Ph. Même pas réussi à émouvoir les miss avec mes grognements de grizzly !

  1. Réserve de buffalos.

Ph. Le gros gibier idéal. Toujours placide et calme même quand on les chasseurs le blessent. Evite, gringo, de passer sous le vent du bison car il tu vas comprendre vite qu’il n’y a pas de savon dans la prairie ! Evaporé le phantasme du bisou fougueux à la belle indienne et de la nuit chaude sous le tepee. La couverture en peau de bison tue les parfums d’Aphrodite. Pocahontas out of my mind.

  1. Quitté Albuquerque pour Gallup. Escale géniale al Cafecito de Grant’s sur la Route 66. Avec fauteuil roulant à l’accueil, super accueil.

Ph. Cow-boys dans la salle. En sortant, ils ont emporté leurs mouches.

  1. Psychose à Gallup. Hôtel el Rancho. Notre deuxième arrestation musclée du trip. Trauma + virés du bar because fifteen’s ! La totale !

Dîner chinois et supermarket des pauvres de chez pauvre. 

11 aout – De Gallup New Mexico à Chinle Arizona

Ph. Paysages grandioses de l’origine du monde fendus par la route rectiligne.

  1. un petit tour au musée des pionniers et des navajos de Gallup. Découverte du Pawn.

Ph. Traduire Mont de Piété.

  1. shopping turquoise. Magasin magnifique.

La petrified forest.

Ph. Des forets de début de la terre aux arbres minéraux couchés et tronçonnés pour ne business touristique naissant.

  1. Le painted desert.

Lunch Route 66 adorable dans un gastos tout bien décoré. Un vrai musée à Logwood avant de grimper chez les navajos de Chinle.

12 août – de Chinle Arizona à Koyenta

  1. chinle = canyon de Chelly. Ca se mérite : 1 heure de descente et 2 heures de remontée ! Bonheur de découvrir des ruines Anacasis.

Rivière au fond de la vallée, fagots de bois. La bergère roule en quad et son pap en pick up.

La tristesse, ce sont les villes navajos. Préfabriquées, les maisons cubiques, même format, mêmes couleurs, le tout bien grillagé, les écoles, hop, en barbelés. L’horreur pour nous touristes.

Un vrai cow-boy indien traverse la route à cheval pour récupérer une vraie vache qui s’enfuit et s’en fout !

13 août – de Koyenta à Tuba City Tuba City

  1. Koyenta, hôtel de bord de route, piscine super.

En route pour Monument Valley. Indescriptible. Rando à cheval navajo, mauvaise nuit courbaturée en perspective. Picnic sur la route à côté des barbelés.

Dodo at Tuba. La bière la plus proche est à 45 miles !

14 août – de Tuba City à Maswik Grand Canyon

B.tuba city. Préservé un chouette relais de poste et un hogan. Beau magasin navajo.

Arrivée au Grand Canyon. Par l’Est. La route est déjà un déroulé gigantesque. Coup de pot ! 1 chambre à Maswick !

Balades, navettes, balades, sunset.

15 août – du Grand Canyon à Laughlin Arizona

  1. Grand Cayon East Rim trail. 60 condors plus hauts que nous.

Départ pour Williams via Kingman et son musée, un pot sur la version turquoise et rose avec filles assorties de la Route 66. Arrêt à Laughlin dans un motel casino.

Dîner sur le Colorado Belle (faux bateau à roue et vrai immeuble hôtel

Un pied dans la Colorado river qui est glaciale.

De l’autre coté, c’est Bullhead mais pas de bol, ils n’ont pas de casino. Mais ils traversent chaque jour pour venir bosser à Laughlin.

Super swimming pool, c’est le Nevada de tous les espoirs !

16 août – De Laughlin Arizona à Prim’s Nevada

  1. on profite de la pool avant de partir pour Vegas.

Circus Circus (choix des filles) qui s’est avéré excellent : attractions, spectacles, lunettes de folie, all you can eat, monté la tour Stratosfer. C’est rien que des malades, 108 étages et quoi encore ? A la demande générale, on quitte Vegas après avoir roulé au pas et admiré la Tour Eiffel

Ph. Mais aussi Venise, Manhattan, le taj mahal, … après  avoir contemplé les furieux qui paient chers pour tourner à l’horizontal sur un manège perché à près de 300 mètres, les églises racoleuses aux mariages tarifés (80 dollars les fleurs),

Dodo à Prim’s, ville étape casino hôtel resto tout ce qu’il faut… posée dans le désert.

Encore quelques décennies et le Nevada ne sera plus qu’un immense Las Vegas ! Alors les Indiens milliardaires rachèteront leurs terres. Bush bée !

 17 août – de Prim’s Nevada à Pasadena California

  1. whiskey Pete’s casino, piscine version Blanche Neige puis 1 looping pour les miss dans le grand 8 au dessus du désert et petit déj’ dans la fausse ville fantôme.

Mohave désert. Des mirages, des vrais, grands comme des lacs, on a même vu des voiles ( ?), du désert peint et des arbres de Josué suppliants le Christ mormon de nous indiquer la voie !

Lunch at Peggy Sue, reine de beauté, photos avec les Blues Brothers et Elvis

Ph. Et Marilyn, et Betty Boop…

  1. Arrivée à Pasadena (old). AM shopping avant d’affronter LA.

Trouvé une pizzeria pour nous tout seuls à défaut de resto calme et qui plaise à tout le monde.

Ph. Tout le monde c’est moi qui n’aime pas attendre dans les restos prétentieux où il faut attendre d’être placé cérémonieusement pour un hamburger ! La pizzeria perdue juste pour nous 4 était tenue par une jeune italienne exportée du Mezzogiorno. Christo se a fermato à Eboli ? Nous n’aurions pas dû commander la pizza supplémentaire même si nous l’avons terminé entièrement !

18 août – De Pasadena à Santa Monica

  1. Visite du Simon Norton Museum.

Ph. Bluffant, ils y sont tous et à profusion : Degas, Matisse, Monet, Picasso, Courbet, Cézanne, Kandinsky, Klee, … + une approche de notre cher Musée Guimet of Paris. A visiter en live ou bien sur www.nortonsimon.org. Le monsieur a transformé les profits de  son business agro alimentaire (Canada Dry, le truc qui a la couleur de l’alcool…etc ! c’est lui)  en un musée fabuleux et jardins itou. Thanks Mister Simon Norton.

  1. Trouvé finalement un motel à Santa Monica, crade mais enfin ! Quelques plongeons dans les vagues frescas de Santa Monica et une soirée magique dans les rues piétonnes, danse, musiques et même du vin !

Shopping chez Tower Records avec belle ambiance.

Ph. Tower Records, notre ex-magasin préféré de disques à Bangkok ! Sigh.

19 août – De Santa Monica à Venice

  1. grasse mat’ des filles et coffee sur Santa Monica pier pour nous. Une approche des clodos et de leurs clebs, leurs vélos ou caddies ou fauteuils roulants.

Bubba Gump Shrimp C°, le resto de Forrest Gump sur le pier.

Ph. Le chic du clodo c’est la fauteuil roulant pour transbahuter son matériel. Débonnaires en apparence, les cops papotent avec les tramps professionnels ou les occasionnels qui passent leurs vacances en clochardisant.

  1. Partis sur Venice : breakfast sur la place.

A l’assaut de Hollywood (photos avec Johnny Depp et Jimmy Hendrix). Shopping.

Déjeuner au bar du tournage de »Million dollar baby ».

Sunset bd et Beverly hills.

Terminé par Mulholland Drive (David Lynch) et Beverly Hills.

Quelques plongeons dans les vagues et re-soirée à Santa Monica (on ne se lasse pas des bonnes choses !)

20 août – De Venice à LAX

  1. Beach, beach, beach. Surveillée par les Malibu boys et les hélicos. Des vagues, et on se rince dans la piscine, mais surtout les vagues !

Dîner à Marina del Rey chez Eddie’s 50. Juke box et milk shake. Là on se lâche sur les pâtisseries (on part demain). Hôtel à l’aéroport et voilà, on rend la voiture après le dîner et on plie les bagages (énormes) et on a raison de bien dormir car demain sera long….

21 août – De LAX à Paris

Via Chicago (prévu) à Londres (pas prévu). Pas de bagages à l’arrivée.

22 août – De CDG à Asnières 92 France

Merci à Brigitte d’être venue nous chercher depuis Salles Curan en passant par Nice

Les trucs en plus

  1. On a vu toutes nos séries préférées en VO sans sous titres

Mais aussi :

  • les Blues Brothers en VO extra
  • Charlie et la chocolaterie avec Johnny Depp
  • Titanic
  • pirates de caraïbes 2 au drive in
  • des cow-boys, des indiens, des indiens cow-boys,
  • des bisons,
  • des élans,
  • des colibris,
  • des condors,
  • des tas de bestioles pas fameuses : libellules géantes, lézards, criquets,…)
  • des arbres foudroyés et des fromagers comme à Angkor Vat
  • des arrestations musclées

Ph. On a tout ou presque appris sur Salles Curan

  • Chloé et Laura ont humé l’odeur de vache du cow-boy qui même mythique sent la vache !
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