Les vues du large de Lady Taud

Supplices marins

Avant de reprendre la saison de navigation, je conseille aux armateurs, capitaines, parons, skippers et à leurs épouses d’inciter leurs équipages à lire ces lignes afin qu’ils ne s’imaginent pas être les maîtres à bord ad vitam aeternam.

Nous allons parler de cale. Non celle qui laisse envisager de bonnes bouteilles entreposées, ni celui – sans e – qui vient au matelot lorsqu’il tire sur les bouts’. Aux matelotes aussi mais j’en vois qui rêvent.

Attention! Les supplices de la cale peuvent entrainer de graves blessures et suffocations entrainant le décès du consommateur patient participant !

D’abord, il faudra se souvenir que ce sont les Hollandais qui ont fait la promotion de ce charmant divertissement: si votre capitaine est batave, gaffe!

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Zig & zag dans le Channel

Le retour épistolaire de Lady Taud lors d’un séjour à Dartmouth

Saba boss- J’étais enfin entré dans l’estuaire de la Dart après une longue série de bords de près, strong wind in ze pif. Pas trop le moyen d’échapper aux virements répétés, aucun bord favorable. Fort heureusement, les courants du fort coef. compensait les 30-40 nds de vent froid. Avec 2 ris bien assurés dans la GV, le foc bridé roulé à 6 tours, pataras à cran, Saba faisait son job, nez dans la plume et beau sillage au cul. Quatre à bord, tous vétérans de grosse brise. Près de 40 heures depuis Audierne. Cassoulet dans le Four puis pâtes et soupes chaudes ensuite. Nécessaires pour se sortir de l’humidité froide.

Le ponton était libre devant le RDYC, pas trop demandé d’avis ni d’autorisation, le pavillon français est une sorte de sauf conduit autorisant l’impertinence – messieurs les anglais tirez les premiers *- vis-à-vis de nos cousins préférés. Et Dieu sait s’il est délicat d’entretenir aimablement des relations de cousinage !

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Le réveillon aux Minquiers de Lady Taud, débriefing n° 3, le retour après baston.

11044964_702381993203829_2147250938004632906_nPartis de Paimpol avec Benoit et Gilles, deux pratiques locaux spécialistes en cailloux et crustacés, la route fut rapide vers le plateau des Minquiers. Vent d’Ouest oblige.
Et là, à Saint Malo, nous rentrions tout juste de Maitresse Ile.
Pas facile facile.

Mais nous y avions passé ce fichu réveillon annoncé depuis 2 ans.
Pour résumer, ça a été réveillon totalement printanier avant retour de baston dès le premier jour de l’année. Du baston bien lourd, suraigu ciguë dans les rafales, lourds chocs sourds contre les roches béliers, écumes horizontales à décollage frontal, coups de gite en rappels violents, … fatiguant retour de champagne, les bulles remontent par le nez !

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Réveillon aux Minquiers de Lady Taud, débriefing n°3

12020017_685302941605115_6173546865833330017_nMi-octobre déjà, les immédiats sillages de printemps puis d’été ont depuis longtemps disparu de la surface, oubliés des vagues, perdus dans les mémoires et présents aux cicatrices de la quille de la goélette comme autant de bulles d’une bande dessinée née avant l’expression picturale (des jours je me méfie de moi-même et crains mes doigts qui tapotent sur le clavier).

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Birthday happening aux Puces de Saint Ouen* et dédicaces en la ville du sieur de Repose-Pucelle**

Nous étions accosté à Saint Tropez entre Moonbeam et Partridge.

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Assise, vaporeuse, dans un fauteuil canné de pont, Lady Taud tournait et retournait la photo de ces deux enfants plutôt diaboliques. Elle me la brandit sous le nez en lançant :

lecteurs_johnmarcus_470– Les méfaits de l’éducation globalisée, mal adaptée, comme si les individus étaient stéréotypés. Ce sont les ministres et leurs sinistres qui le sont avec leur obsession à vouloir formater les esprits.

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Coupez les moi longs, couper les moellons et coupée l’émoi long.

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Lay, lady, lay, lay across my big brass bed
Stay, lady, stay, stay while the night is still ahead
I long to see you in the morning light
I long to reach for you in the night
Stay, lady, stay, stay while the night is still ahead.

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Cyprès de Chypre & bonus in Cyprus

Le e-lecteur/trice adorateur/trice se souviendra que juste avant le SABABLOGBUG nous quittions Zanzibar aux sons tonitruants de la fatiguée fanfare de plage désormais sommeillante for a while.

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Nous avons roulé les bosses des vagues, l’une après l’autre, et la suivante encore, puis sa sœur, sa cousine et puis des lames de joies vertes et de l’écume des jours borissienne et vianesque (trop facile pour être au faîte), la mer, la mer, la mer toujours recommencée, fameuse et imparable isocolie Valéryenne d’école, Paul. Puis-je te confier mon doux mon tendre ami(e) lectrice/eur que ces saillies sémantiques parfois m’étourdissent et me font perdre la foi de n’aboutir à rien de sensé par trop de facilité vocabulaireuse lâchée. Cherche, cherche l’introuvable contrepèterie. You hou Rintintin.

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Ou Zanzibar du soir, désespoir de départ…

…ou Last nite in Zanzibar, demain on se barre

Le choix du titre est laissé délibérément à l’émotion du lecteur comme à son appréciation sentimentale du départ lorsque, sur le quai de la gare, les mouchoirs s’agitent, les cœurs s’effritent et que les larmes rigolent bilatéralement sur les joues des ferroviaires passagers et celles des sur le quai demeurés.
Donc, c’est l’ultime journée, finale nuit en Zanzibarie. Pour toutes et tous.

Alors, on fait la photo avec de bons gros CanoNikon et des téléphones portables. Difficile à saisir car les héros se dandinent et rigolent.
Les filles au premier rang, sur une ligne! s’interpose le smooth operator, No need to ask, He’s a smooth operator, Smooth operator, Smooth operator, Smooth operator (Merci Sade Adu).

Elles s’installent, genoux dans le sable: Annie, Béatrice, Catherine, Cécile, Laurence, Marion et Mireille.

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Pas de hasard à Zanzibar (hé hé)

4.1

 De nouveaux amis sont arrivés jusqu’à nous et la Lady était ravie. Moi de même. Ils sont venus, ils sont tous là, de tous pays.

Gérard a débarqué en fanfare, mi chants de marins, mi folk celtique, accordéon manié respect où l’instrument de musique traduit la passion du compositeur comme celle de l’exécutant. Trainantes mélopées, chansons d’océans farouches, défis de gabiers.

A la nuit tombante, Vincent , viole de gambe sur la plage à peine frisolée de vagues où la nuit indienne piquetait ses étoiles,préludait une pièce de Marin Marais, insolite intégration d’étranges étrangetés mélodiques en terre zanzibarienne. « La viole devrait être pratiquée en présence de dames, parce qu’elle prédispose l’individu à toutes sortes de pensées » écrivait Baldassare Castiglione en1528.
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Hakuna Matata !

Suite Zanzibarienne parce que
les rencontres ne sont jamais fortuites,

Hakuna Matata !

3z1Tout allait et était bien sous les cieux Zanzibariens du haut desquels les dieux olympiques, en quête de fidèles, psalmodiaient Mahomet tandis que les apprenties demoiselles, imitant leurs mères ancestrales, faisaient les belles, toutes sérieuses des sourires du bonheur spontané d’exister juste pour jouer.
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