Saison 2017
Les pintades vernies, le Dauphin Vert et les lecteurs d’Auxerre
En zone de chantier
Il y eut ce samedi, A 10h pardi,
Deux pintades entichées de vernis,
Qui rêvant de poncer, Attendirent 13 heure et demie
Pour poncer à l’envi, Un joli canote en attente de vernis
Avant d’aller un jour naviguer.
Après le boulot, Il y eut mcdo
Ponton du France
Ce dut être transes Ce pot De mise à l’eau
Du Dauphin Vert Au superbe refit. Y eut-il de l’eau bénite ?
No sé mais À boire il fut vrai
Yellow submarine Pour la sous-marine
D’un pêcheur classé d’antan
Coulé subséquemment
Ponton de l’Encan
Croisé auparavant, Jacques of the Nonna
Et son appareil photo
Accompagné d’une jolie nana
Comme on lui en connait tantôt
Plus loin, du côté d’Auxerre, ils lisent déjà
Mais pas que
Et en rigolent bien ma foi
Plaisirs de Plaisance mais pas que
Dédié à : À tous les plumitifs véliques, aux écrivains de mers et à Homère notre père, qui magnifia les marins en des temps où il n’était pas toujours plaisant de l’être ; berceau et bateau mènent
à la même fin : un trou dans l’(e)au-delà.
Et puis, bien entendu, à toutes celles et tous ceux qui naviguent, ont navigué, rêvent d’embarquer pour aller vérifier si les vagues secouent autant que les risées.
Si on ne s’est pas croisé sur l’eau, on s’y croisera parce que c’est là qu’on est encore maitre de son propre destin et que le partage nécessite autant d’attentions qu’il apporte de bonheur. C’est beau, dit comme cela, non ?
Deuxième (troisième mais bon!) ouvrage produit et diffusé en indépendant. Sur la plateforme Create Space d’Amazon.
Je n’éprouve aucun ressentiment contre les éditeurs, sincèrement non.
Mais un livre est un moment de vie qui a usé un peu l’auteur qui s’use encore plus – non pas à convaincre un éditeur – mais à attendre, toujours attendre la date de parution, le résultat des ventes, … plus usant que d’écrire.
Donc, je me fais mon indépendant et j’écris et réalise et suit. Je sais où sont mes livres.
Et je saurai si vous aurez aimé celui-là. Bonne lecture.
Non au vieux gréement !
Fais pô tes nerfs, calmos! Je parle du néologisme rapidement traduit et qui n’évoque – oui miss & mister – que les globalement voiliers de travail aurique. C’est-à-dire à corne, ok mon lapin ? La corne n’ayant à voir avec le diable fourchu ni non plus l’excroissance liée au dérapage conjugal, mais avec l’espar (corne ou pic) qui tend la voile.
Pour préciser dans le détartrage détaillé : la voile au tiers ne concerne pas les parties à trois (ni à Troyes dans l’Aube) et la livarde n’est pas le surnom d’une copine chinoise à peau blanche (tu traduis gringo ?)
Le vieux gréement est devenu donc le terme générique pour tout ce qui surnage vieux. Généralisons donc : vieux gréement c’est globalement bateau de travail à voilure aurique. Du lourd, du costaud, élégant & pro. Comme ici Unity of Lynn.
Jauge Classique évolutions
Compte tenu de l’évolution de la Jauge Classique et l’autorisation prochaine des appendices, foils, gréements et voilures exotiques, de telles figures vont être possibles sur les yachts classiques. Donc, là c’est anticipation mais à peine!
En route sans doute car qui doute n’amasse pas route
Je tiendrai à préciser que les équipières et piers assis au vent ne sont ni puni(e)s? ni privé(e)s de la chaude chaleur du carré si propice à partager belles phrases et verres à ras bord. Les deux s’harmonisant particulièrement au mouillage comme au port. Du pur bonheur classico vélique!
Or donc, le PDV de Saba a chuté – boum! – (25,23,12) afin de permettre à la ou au prochain((e)s armateur de pouvoir effectuer les travaux de remise en état pour un montant final fort raisonnable compte tenu du « marché » comme du pedigree du yacht.
Subjectivement, Saba est un super canote .. et objectivement itou.
Par conséquent, je souhaite beaucoup de bonheur à la/au prochain(e) armateur (e) ! Et, promis, si je croise Saba sur une ligne de départ, je vous laisserai filer devant avant de venir boire un verre à l’escale (si j’y suis convié of course!)
PAPI ne fait pas de résistance et même fait mieux non mais !
La protection du littoral face au risque de submersion marine impose la mise en œuvre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI).
Pourquoi tu vends Saba, oui pourquoi ?
La scène se déroule dans un bar d’Avranches que je recommande aux amateurs d’archaïsmes alcooliques. Il fait sans nul doute partie de l’itinéraire de délestage obligatoire & quotidien de – certains – voisins dont la marque des fesses est creusée lustrée sur les tabourets de bar au début puis sur les banquettes défoncées au bout de quelques verres. Quelques ? My œil ! Les tables intègrent l’empreinte en négatif des coudes à tel point que tu te cales ergonomique. Hic ! La patronne fait la belle et te sort son accordéon pour des trilles soufflées poussées tirées. Contente d’accueillir des nouveaux.
Pérégrinations prétérit de mers ordinaires
Promenades sans trop de rencontres humaines, entre marais et pertuis, autour de ce mignon Port du Plomb dont l’activité millénaire intense accueillit marchands, pécheurs, soldats, drakkars, mousquetaires et eut pu être Rochefort si Colbert du Terron (le cousin germain de Jean Baptiste) et le Roy Louis XIV l’eussent voulu. Que nenni, n’ont point voulu!
Port du Plomb où le phare en extrémité de jetée interdit l’accès à la bitte analphabète seulement. Pas à la belle frigorifiée de vents coulis fraîchoux quel que fût le soleil d’hiver rasant couché tôt.
Sur l’estran rocailleux sub falaise, j’imaginais, tel René éberlué sur ses landes ventées, des vestiges d’occupations martiennes, les murets mangés par les marées témoins d’activités humaines, troglodytes de marées basses. J’ai dit martiens, de ces martiens-là autochtones d’Aunis, gens âpres au sel, qui vécurent leur vie labeur entre vagues, vannes et vases, saumures aqueuses et sables érodés.