Saison 2011

Le jour du surf de Saba, John G. was on board!

Tout amateur de yacht classique sait qu’il suffit d’observer le plan de formes de Saba le Maïca, pour douter de ses possibilités de surfer. En même temps, surfer peut être une performance ordinaire lorsque la maica-sabacoque et l’allure sont conçues pour planer, comme le canote de Jean Le Cam, vieux briscards tous les 2 du Vendée Globe. Mais que, certaines circonstances de mer, de vagues, de vent et de toucher de barre, 11044964_702381993203829_2147250938004632906_nautorisent une coque théoriquement non planante – étroite et profonde par exemple, genre post couloir lesté – à partir au surf. C’est à dire rester sur la vague et même la doubler pour rattraper la précédente. Je plane pour moi! Rigolo non?

En ce temps-là, il était ordinaire de quitter Paimpol pour aller chasser les podiums dans le sud, entre Morbihan et Charente. Convoyage généralement effectué à deux équipiers. A deux car comme le précise l’une des sentences Pagan: Du monde à embarquer à la fin d’un diner parisien, beaucoup moins le lendemain.

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Dans la chaleur des tempêtes d’hiver.

 

6tempete 

6bambousCoups de vent enchainés à 50 nœuds décibels sur mer et sur terre assortis de belles rencontres au Nautic où l’on cause embruns sur la moquette du salon.

Dans mon jardin, j’ai arrimé les plantes bousculées échevelées couchées par les grands vents violemment venturi des villes.
 La plante en jardin clos méconnait autant son bonheur d’alcôve enclose protectrice que l’habitant d’une maison abritée des vents cardinaux par tradition coutumière, frileusement enfouie au creux d’un vallon méprisé par l’ouragan qui ne sait par où infiltrer sa brutalité.
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Toussaint Day vu du large

La fée cloche-pouf YOUPIYOUROPE et les 455 millions d’anorexiques dubitatifs & River trip with Karens & Lady Taud’s thoughts corner.

Knife scoop (si on n’y prend garde) : un hémophile indien des plaines du Kentucky saigne-t-il plus qu’un hémophile rougeaud de La Plaine Saint Denis?

5indienCette interrogation est particulièrement intéressante car jusqu’alors personne ne s’était posé la question de se la poser avant de la poser. Ni même de l’imaginer à vrai dire. Quand à l’exprimer, mieux vaut vache cochon, couver ! On en retrouve toutefois des prémisses chez Fenimore Cooper : après son corps à corps sauvage avec le grizzly Teddy Beer, Uncas, le dernier des Mohicans, épuisé malgré sa force morale, n’avait pas remarqué les piquetis de taches hémoglobineuses de son mocassin gauche qui éclaboussaient l’épaisse couche de neige comme les miettes de pain du petit poucet nourrissaient les bêtes de la forêt.5sanstete

Eclaboussures rosâtres à l’identique de celles du zinc of the Platinium Café installé dans la bourgade jouxtant la basilique dédiée à l’évêque sans tête et abritant la fine fleur de la royauté francaoui. « À la Saint-Denis, bécasses en tout pays »

5eu

Vu à la télé : réduction drastique des subsides européennes alimentant les banques alimentaires parce qu’en temps de crise économique et sociale la priorité pragmatique ne peut plus être d’alimenter les sous alimentés ; on ne peut aider les sous alimentés à manger que lorsque l’économie florissante le permet. – Même s’ils n’en ont plus besoin ? – Même s’ils n’en ont plus besoin. Il y a un temps pour tout : manger à se péter la panse ou mourir de faim. Relis ton horoscope en commençant par la faim ou change de dattes.

Dans la famille YOUPIYOUROPE, le trio de pitres fondamentaux, Paix de Nonne, Liberté Tanos, Prospérité Pourki et leur frangine la fée cloche-pouf, afin de distractionner les députés youpiyourop&1 et les fonctionnaires youpiyourop&1 fatigués de transhumer entre Alsace terre de France et Belgique, terre de Wallonie, leur interprètent leur nouveau sketch : Celui qui n’a pas une Rolex à 50 piges a raté sa life !. Une adaptation spontanée suivie de remords télévisés d’un feu* grand monsieur de la com’ qui est atteint par la limite (7 à 77 ans) d’âge pour aller voir le Tintin de Spielberg ; c’est con compte tenu du taux de progression exponentiel du marché des seniors +++ de leur limiter l’accès aux boules de cristal et aux cigares du pharaon. Interdit-on aux juniors de lire Notre Temps et de dévorer nos 30 millions d’amis ?

Donc, à l’occasion d’un reportage sur les Banques Alimentaires, j’ai découvert une fois encore la puissance du bénévolat sur les syndicats, pardon, sur les spécialistes professionnels imbus nantis du prétexte de 5bas’activer comme altruistes bienfaiteurs de l’humanité à heures fixes. Assurés du Paradis puisqu’ils purgent leur purgatoire et s’indulgent de l’indulgence plénière pour avoir classé l’identité des papiers de sans papiers et vérifié l’adresse des sans logis. Indifférents aux week-ends, congés, ponts et arrêts maladie des sus évoqués super pros du social, les bénévoles des BA – et leurs homologues associatifs grands et petits – se lèvent gratos de très bonne heure, stockent, emballent, chargent et gèrent gratos (suspect, non ?) au milligramme toutes les denrées destinées à nourrir cette humanité – mein Mitmensch, mein Bruder – qui n’a qu’un but au quotidien : se nourrir et nourrir ses petits. L’humanité est derrière chaque porte, pas uniquement derrière celle du 164, rue Ambroise Croizat à 93528 Saint-Denis.
De notre correspondant à Neuilly : même dans le 9-2 ? S’interpelle Marie Chantal.
Et aussi  à Londres ? Yes, we can, Anglaise.

Si on accepte l’abandon du principe de solidarité, à quoi sert l’Europe ?

What means Europe without fellowship

Comment 34 000 fonctionnaires nantis et privilégiés – on ne va pas revenir sur l’énoncé des privilèges, chacun en sait une partie – s’autorisent à prendre la décision de se fourrer le doigt dans l’œil, sans autre risque ophtalmologique personnel (100% mutuelle) que celui de déclencher des conjonctivites aigues aux 455 millions de ressortissants européens, et décident de réduire drastiquement l’aide à la classe montante des affamés ? What’s your name, Betty Boop ? I’m the acid queen Youpiyourope.
Like the rope you use for hanging presumed outlaws, said the judge Roy Bean.

Donnez-nous notre pain quotidien est une supplique onirique comme bouffer du curé est une métaphore allégorique redondante (Redon + Dante = kêr vihan brud vras & Alighieri di Firenze). Les mots ne nourrissent pas et les recteurs sont mal nourris. Sauf les prélats qui se prélassent et les chats moines qui se chamaillent en attendant le chocolat fumant et les viennoiseries du goûter (Nanni Moretti di Trentino-Alto Adige und von Trentino-Südtirol- cf. Habemus Papam)

River trip with Karens

5pirogueThis peacefull scene took place in 2000, august 2000. A sunny journey on board a long tail boat sailing on the Moei River which separate Thailand and Burma as a natural border.

5tennyson

Tennysson, Victorian poet.

The 9 y.o. girl sitting on the front side of the boat is named Chloe.
The guy just behind her is named Tennyson as the famous Victorian poet:

 

“ … They had neither food nor money, they had neither service nor trade; They were only shiftless soldiers, the last of the Light Brigade. They felt that life was fleeting; they knew not that art was long, That though they were dying of famine, they lived in deathless song….”

Tennyson is a Karen resistant, special duty, member of the KNU leaded by General Bo Mya (1927 – 2006). The last time Tennyson called me was for proposing to give him money for buying two tanks. Or helicopters, I don’t remember.

We met the general Bo Mya in his kind of Rintintin’s wooden fort where sunglasses, earphones guys with AK 47 (Kalashnikov) tried to look like movies body guards lost in the deep jungle. The famous Bo Mia was an old man who farts deeply every 5 minutes.

So.
On board, the other guys too are Karen members of the KNU.
It was a common quiet journey on the river when we visited a military group of young Karen soldiers hidden among sand bags and weapons in the deep Burmese jungle, most of them with arm and leg prosthesis, hardly wounded. Hardly smiling and welcoming us too.
It was a common quiet journey, nobody shot from both side of the river Moei.

The great human stories are not the official ones but those lived by proud people fighting for their freedom. Oh the wind the wind is blowing, through the graves the wind is blowing; Freedom soon will come (Leonard Cohen)5voile

Lady Taud’s thoughts corner
Remember the old stories, gaucho. L’humide empreinte éphémère des pieds, chaussés ou non, d’un équipier sur le pont de ton canote ne disparait jamais.

 

* pas feu parce qu’il a défunté, mais plutôt parce que comme Sartre, il tarde à disparaitre des ondes médiatiques pour aller cultiver son jardin en s’appuyant sur son expérience pour se faire un départ honnête. Pas facile d’abandonner la course, hombre.

Les comptes rendus des régates 2011

Les organisations de Lady Taud du 26 septembre

Du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011

La biennale d’Arts sur Scène

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Grande marée du côté de Bréhat – Béatrice de la Patellière

L’ambiance sous le timide soleil de septembre éclaire l’estran,
où rigoles furtives, cailloux polis, sables inertes et rochers lointains se feraient estivants bronzants
si le concept des allers retours des marées n’était entendu depuis les premières lunes du monde.
Acrylique sur bois – 60X50.

Asnières sur Seine est trop éloignée de l’influence des marées pour qu’on imagine un jour y ramasser un ormeau ou une crevette ; y glaner peut-être, ormeau dans les andains, crevettes dans les chaumes. On y a remarqué toutefois une œuvre due à Béatrice de La Patellière : Grande marée du côté de Bréhat.

Pour se rendre sur la grève ci-dessus : Départ vers Caen, puis la baie du Mont Saint Michel, Saint Brieuc vue d’en haut, Paimpol, Botrel, Croix des Veuves, clochers avec vue sur les mers et parapets pour retenir les orphelins marins, Loguivy de la mer/ « Tu regardes mourir, les derniers vrais marins/ Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port/ S’entassent les carcasses des bateaux déjà morts », et puis mon frère Yves parti à Islande, et ce Loti Pierre, le Rochefortais Julien Viaud, mangeur de régionalismes ( qu’a-t-il fait de Ramuntcho, Aziyadé ?), officier de marine «  Monsieur Pierre Loto, capitaine de vessie » et des hauteurs de Ploubaz, la vue lunaire de l’archipel bréhatin. Ca klaxonne derrière, reviens rêver une autre fois, une autre saison, une autre heure, une autre marée.

Biennale d’Arts sur Scène,
du 24 Septembre 2011 au 9 Octobre 2011
– Espace Concorde-Francis Delage –
Asnières sur Seine
(Entrée libre)

 et

Du vendredi 14 jusqu’au dimanche 16 qui suit.

Dernier rallye régatier 2011 du YCC
(musique, littérature, gastronomie et beaux bateaux)

Le vendredi 14 octobre à 18:00
Salle de Réunion de la Capitainerie de Boyardville
(Ile d’Oléron)

3larssonL’écrivain Björn Larsson « le vrai Suédois qui s’exprime dans ce véritable français que n’utilisent plus guère que les savoureux de la langue de Molière, Rabelais, Rousseau, Marivaux, … » anime une conférence sur le thème :

Quelle littérature pour raconter la mer ?

Björn Larsson est né en 1953 à Jönköping en Suède. Il est également marin, auteur de plusieurs romans et d’un essai (La Sagesse de la mer, Grasset, 2002). Il a connu un succès international avec Long John Silver (Grasset, 1995), aujourd’hui publié dans dix pays. Le Cercle celtique (Denoël), Le Capitaine et les rêves (Prix Médicis étranger, Grasset, 1999), Le Mauvais Œil (Grasset, 2001) et La Véritable Histoire d’Inga Andersson (Grasset, 2004) ont touché un large public. Il a écrit Besoin de liberté (Seuil, 2006), directement en français. Il vient de publier un recueil de nouvelles, Le rêve du philologue (Grasset, 2009) (d’après source Wikipédia)

L’événement littéraire est organisé par
Christophe, VP Culture & Patrimoine du YCC, & Agnès.

A l’issue de la conférence, la librairie bordelaise, La Machine à Lire
mettra à disposition des ouvrages liés à la littérature maritime.

 

Kenavo_Penn_SardinPhilippe Payen y dédicacera
Kenavo Penn Sardin
et
Tsunamis
(Coup de cœur de la Rédaction de Thalassa)

 

 

Kenavo Penn Sardin – Après de multiples aventures dont une bataille homérique dans le cimetière de Douarnenez, l’équipage essentiellement breton ancrait leur gabare centenaire dans la petite baie d’Anguilla où les attend leur ami Barag. Toutefois, la douceur antillaise est perturbée par les échos des événements qui secouent la planète.

 

 

 

TsunamisTsunamis – Abandonnées par les gouvernements fantômes et livrées aux meilleurs sentiments comme aux pires pulsions, les populations jouent leur survie. Pendant ce temps-là, une immense armada de navires de guerre se regroupe dans la Manche, un avion militaire s’écrase en plein Atlantique, un ancien marine explose avec sa moto au fond d’un ravin, des populations cheminent dans Manhattan, un amiral de la Royale organise une joute navale homérique à Brest…

Le même équipage, confronté à des personnages et à des phénomènes extraordinaires, continue sa quête d’indépendance et d’identité sur mer et sur terre.

Et puis, un jour, la planète se fâche.

Un mardi de printemps, le premier tsunami ravage une colline d’oliviers dans la baie de Saint-Tropez.

Les digressions de Lady Taud (2)

Désir de fille est un feu qui dévore, désir de nonne est cent fois pire encore!
Jean-Louis Baptiste Gresset *2gresse

Ma mère, ma mère, en mer trois mois,
J’ai l’cabillot en feu furieux.
Mon fils, laisse donc partir le feu,
Que j’y apaise mes émois.

Rèv.Père Phil Le Pagan2canard

 

So, sister & brother, what’s the difference between Alamo famous heroes and Fukushima unknown zeros?

D’Alamo à Fukushima et de la valorisation du héros mort à celle du zéro inconnu

Alamo is more than a dream, Alamo is one of the international concept stories of freedom. When some people and among them worldwide heroes like Davy Crockett and Bowie, founders of a new born nation, fights against thousand soldiers. I don’t care of nationalities, just about their faith in ideal ways of living.

Alamo est plus qu’un rêve. Alamo est l’une de ces histoires devenues concept international – cf. storytelling – qui évoquent spontanément la liberté. Lorsqu’une poignée d’individus – avec parmi eux des héros tels que Davy Crockett et James Bowie, fondateurs d’une jeune nation – s’opposent à des milliers de soldats. Je me fiche de leur nationalité, seule leur foi en un idéal de vie permettra au monde de se survivre.

Davy Crockett
2crockett
& Jim Bowie
 
2jimbowie

John Wayne’s Alamo sentence when he was this good old times frontier and buffalo hunter cow boy that a part of American peoples preserve deeply in heart and spirit.

Et de la tirade d’Alamo si bien dite par John Wayne qui fit partie de la génération qui était encore tellement dans le mythe américain qu’elle l’incarnait à 100%.

« Republic. I like the sound of the word. It means people can live free, talk free, go or come, buy or sell, be drunk or sober, however they choose. Some words give you a feeling. Republic is one of those words that make me tight in the throat – the same tightness a man gets when his baby takes his first step or his first baby shaves and makes his first sound as a man. Some words can give you a feeling that makes your heart warm. Republic is one of those words.«  John Wayne in Alamo- Remember the Alamo

République. J’aime la musique de ce mot. Il signifie que les gens peuvent vivre libres, parler librement, aller et venir, acheter et vendre, être saoul ou sobre, comme ils en ont l’envie. République fait partie de ces termes qui me nouent la gorge – le même sentiment que celui éprouvé le jour du premier pas de ton enfant qui entre alors dans le monde adulte. Un certain nombre de mots vous réchauffent le cœur. République est l’un de ceux-là.
John Wayne.

The song now !…

Hi, dude, listen to Johnny Cash singing the dedicated song written by Texan folk singer
and songwriter Jane Bowers : Remember the Alamo.

 


2canard

Les défenseurs d’Alamo, quand bien même ils ne tenaient sans doute pas à mourir ni à entrer dans l’histoire, sont au moins devenus des héros. Mais quel épithète, appellation, sobriquet peut-on donner aux victimes anonymes des catastrophes causées par la suffisance des gouvernements ? Comme Fukushima.Victime est trop généraliste. Assassiné, massacré, décimé, exterminé, dépouillé, … manquent de précision. Sacrifié conviendrait mieux, non ? propose le quidam confortablement assis dans le Chesterfields® soigneusement ciré sur lequel se reflète la danse des flammes soigneusement ordonnées de la grande cheminée. L’hôte, caressant tendrement les épaules de son épouse, précise, confiant : en effet, ami, seule la circonstance vous fait passer de héros à zéro.

Loin, très loin, en Nipponie, du fond d’un tas de décombres couvert de terre et de vase, d’inaudibles borborygmes tonitruants s’élèvent : ta  gueule, sinon on se met en colère et on pactise avec la terre pour te la faire bouffer!

Ok, ok, l’image est facile. Aussi facile que de passer de vie à trépas. Même pour les héros anonymes.

So, remember Fukushima, the nuclear concept of dying

Souvenez-vous de Fukushima, le concept nucléaire de mort

–> One local european witness = Un témoin

–>Another one, my eldest for his job = Un second, mon fils grand reporter

2canard

 

Tribute to heroes, those French people who have participated to American & Mexican wars.

D’autres, parmi les obscurs acteurs de nos guerres de prétexte (appétits mégalomaniaques de gouvernants qui préfèrent aller voir ailleurs que de mettre les mains dans leur cambouis national) se survivent par le souvenir d’eux-mêmes et de leurs faits d’armes

F2basbretonirst of all, a guy from Bretagne who fought in Mexico (1861 – 1867) under Napoleon the third and after for Maximilian the first.

D’abord, le prolixe Jean-Marie Déguignet né en 1834 à Guengat, près de Quimper, décédé le 29 août 1905. Il nous laisse cette pépite truculente présentée « découverte » par Anatole Le Braz en 1905 : Les Mémoires d’un paysan bas Breton. Tour à tout mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Jean Marie décrit une vision décapante de la Bretagne d’alors ; mais aussi de l’armée impériale à travers les campagnes de Crimée, d’Italie, d’Algérie et du Mexique.

Concerning Alamo, the French native Louis Moses Rose’s gun is a souvenir in the Alamo museum.

Et concernant la bataille d’Alamo, l’histoire de Louis Rose, né en Ardennes en 1785.
Ancien grognard de Napoléon, il reçoit la Légion d’honneur comme lieutenant en 1814.
Il sert dans les campagnes de Naples, du Portugal, d’Espagne, ainsi qu’en Russie. Il avait déjà 51 ans à Alamo où on le surnomme Moses (Moïse). Il combat dix jours avant de quitter le fort avant l’insurrection mexicaine.
Après plusieurs mois d’errances, il revient à Nacogdoches (Texas) où il ouvre une boucherie. En 1842, il gagne Logansport en Louisiane où il meurt en 1851.

Louis Moses Rose ne s’est jamais marié et n’avait pas d’enfant. Sa seule descendance est celle de son frère, Isaac Rose, qui, lui, a eu sept fils.
Depuis 1927, le revolver de l’Ardennais Louis Moses Rose fait partie de la collection du musée d’Alamo.

Louis Moses Rose2moses-rose

 2images10

Have fun, sun & have a look on your job corner, enemies prowl about the street (shareholder, friend, neighbour, assistant, …)

Amusez-vous, bronzez, mais gardez l’œil sur votre job, l’ennemi rôde (actionnaire, ami, voisin, assistant, …)

* Jean-Louis Baptiste Gresset2gresset

Jean-Baptiste Gresset, jésuite et professeur, publie en 1730 une « Ode sur l’amour de la patrie » avant de s’adonner et d’exceller dans le genre littéraire de la poésie badine qui raille et s’amuse de la vie des couvents. Son chef d’œuvre du genre  est le poème « Vert-Vert », ou les voyages du perroquet de Nevers de 1734. Qualifié de phénomène littéraire, le succès est considérable et sera suivi du « Lutrin vivant » et du « Carême impromptu ».

Avis aux armateurs…

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Pas de Bénodet pour Saba…

Renoncement…

Notre petite régate à 2
sur le titre « Little Deuce Coupe », Beach Boys – 1963 –

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Les digressions de Lady Taud

1gilles-de-retz-plus-vrai-que-natureDe Gilles de Rais (Retz) à Delta Sierra Kilo.

Les campagnes angevines, poitevines, liguriennes conservent assurément enfouie dans leurs bocages la mémoire du passage des séides rabatteurs du capitaine de Jeanne d’Arc et maréchal de France, Gilles de Rais (Retz), premier baron de France à avoir été jugé, condamné, pendu et brulé.

1landruDes souvenirs aussi vivaces et prompts à ressurgir que ceux de la bête du Gévaudan et des fumées échappées de la cuisinière gambaisienne du sieur Henri Désiré Landru.

Gilles, c’était le Moyen Âge.

Depuis, c’est la République où l’élu l’est sur des « valeurs » qui mènent des ministres en goguette diplomatique offshore à perpétrer les traditions cavalières hexagonales auprès des horizontales ressortissantes (et ressortissants, la parité que diable !) des colonies, protectorats, périphériques et antichambres.

On raconte chaque heure une nouvelle histoire de jambes en l’air consentantes ou forcées. Les fausses pistes et les vrais scoops font naitre l’enthousiasme pour des impasses regrettables ici-bas ; en haut, tout se règle en famille. Le voleur de poule n’entre pas dans la basse cour du zoophile ; comme l’amoureux platonique n’interfère pas sur le consommateur de sexes.

1gevaudanGeorges Bataille (Le Procès de Gilles de Rais, 1965) voit en Gilles de Rais la figure exemplaire d’une époque de la féodalité où la raison balbutiante n’avait pas encore muselé la fête archaïque de la violence : « Sa noblesse a le sens d’une violence ne regardant rien et devant laquelle il n’est rien qui ne cède ». On pouvait invoquer l’archaïsme médiéval ou du moins le prétexter.

 

Faut-il sauver le soldat Stroscane ? Gilles de Retz, pair de France, bénéficia d’un traitement de faveur dû à son haut rang. On ne le brula que partiellement afin qu’il puisse être enterré ; ses camarades de jeu furent incinérés jusqu’à complète disparition.

Je sais pourquoi on a inventé le mal de mer : pour donner un nom et faciliter la nausée.

La semaine du Golfe 2011

The Golf  Week on board Saba

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Première révélation : la smaïn de la golf ne dure que 4 jours mais on va pas balancer d’emblée !

The Golf  Week is just a 4 days one! Welcome in France of RTT!

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